Cette naturalisation, officialisée par arrêtés royaux, va bien au-delà du simple passeport. Elle exempte les deux frères du délai de carence de cinq ans généralement requis avant de pouvoir briguer certaines fonctions publiques ou politiques, comme l’exige l’article 17 de la loi sur la citoyenneté marocaine. Un privilège rare, réservé aux étrangers ayant rendu des services exceptionnels au pays.
Si les exploits sportifs d’Ismail Naurdiev ont certainement joué en sa faveur, cette décision s’inscrit également dans une stratégie plus large. Le Maroc entend ainsi attirer des talents du monde entier et affirme son soutien au développement du MMA.
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Ismail Naurdiev, né en 1996, a fait ses preuves sur la scène internationale du MMA. Après une brillante carrière en Europe, notamment au sein de l’Absolute Championship Akhmat (ACA), il rejoint l’UFC en 2019. Malgré des débuts prometteurs et une victoire contre Michel Prazeres, il quitte ensuite l’UFC pour Elite MMA Championship et la Brave Combat Federation.
Son frère Islam, également combattant de MMA, partage cet attachement au Maroc. Tous deux ont exprimé leur gratitude au roi et ont dédié leurs victoires au pays, arborant fièrement le drapeau marocain lors de leurs combats.
Article 17 du Code de la Citoyenneté : Handicaps particuliers des citoyens naturalisés :
L’étranger naturalisé est soumis aux incapacités suivantes pendant une durée de cinq ans : il ne peut être investi de fonctions publiques ou de mandats électifs pour l’exercice desquels la qualité de Marocain est nécessaire ; Il ne peut pas être électeur lorsque le statut marocain est requis pour l’inscription sur les listes électorales. Les incapacités susvisées peuvent être supprimées en tout ou en partie, par dahir ou par décret pris en conseil de cabinet, selon que la naturalisation a été accordée par dahir ou par décret.
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