A Brest, les semaines européennes se succèdent et se ressemblent quasiment. Il y a d’abord un match de championnat qu’ils n’ont jamais gagné. Puis un match de Ligue des Champions, qu’ils n’ont jamais perdu. Vient ensuite la Ligue 1, et un match que les Ty-zef ont toujours gagné. Si la série ne demande qu’à se poursuivre à Montpellier (dimanche, 17 heures), le Stade Brestois semble s’être adapté au rythme.
Un groupe complet et concerné
Pour aussi bien jouer des matchs tous les trois ou quatre jours, il faut un groupe qui suit. Et le Stade Brestois a ça en intégralité. “Quand tu joues tous les trois jours, c’est intense, mais le coach court bien» confie Ibrahim Salah. L’ailier, arrivé cet été en prêt de Rennes, n’a débuté que deux fois depuis le début de la saison, soit six apparitions. C’est hors du banc queil a marqué son unique but, contre Le Havre (victoire 2-0).
“Tant que l’équipe gagne, je suis satisfait. Bien sûr, je veux jouer chaque match, mais dans tous les cas, je ferai tout pour que l’entraîneur m’utilise le plus possible.“Il sait que son heure viendra, comme beaucoup d’autres.”Les joueurs sont tous dans le même bateauils veulent gagner, c’est pourquoi, quand l’entraîneur dirige les choses, nous gagnons quand même les matches.“
Brest est la quatrième équipe à avoir utilisé le plus de joueurs cette saison en Ligue 1 : 25, sur les 26 de l’effectif. Seul Bradley Locko, blessé avant la reprise du championnat, n’a pas joué. “Quand vous faites appel à des joueurs et qu’ils répondent, vous n’avez pas peur de les remettreexplique l’entraîneur Eric Roy. C’était notre force l’année dernièrepour maintenir l’intensité pendant le match, voire l’augmenter avec l’enthousiasme des revenants. Je veux que ça reste notre ADN« .
Un effectif plus important
La volonté du sélectionneur cet été était aussi d’avoir un groupe plus large, avec des postes doublés. Un objectif rempli, avec une fin de mercato folle. “Quand on a eu beaucoup de mouvement en fin de mercato, j’ai dit que cette équipe serait potentiellement au sommet dans un mois, un mois et demi. Voilà, nous allons voir le meilleur de cette équipe maintenant“, poursuit le coach.
“Il a fallu ramener tout le monde au même niveau physique, puis sur le projet de jeu, pour que chacun s’en imprègne et le comprenne. Nous aimons le match de Prague car ils ont mis en place ce que nous voulions.« Un groupe au sommet de son potentiel qui arrive à point nommé. Après la pause, le Stade Brestois va franchir une nouvelle étape, avec un rythme encore plus soutenu, et notamment avec entrée en lice en Coupe de France le week-end du 21 décembre. “Ça fait plus de choix, des choix parfois difficiles, mais bon, je suis payé pour ça» plaisante Éric Roy.
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