La menace de retrait de points lui a été fatale
C’est donc au bout de 4 mois que De Mil fera ses valises. Les dirigeants justifieront leur décision par »l’attaque contre l’image du club”. En vérité, plus que les valeurs qu’ils invoquent, les décideurs sportifs de Westerlo avaient peur. “Ils craignaient que la fédération ne les punisse en leur infligeant un retrait de points qui les enverrait en playdowns.nous raconte un proche des habitants de Kuipje. Ils voulaient donc se protéger en renvoyant Rik. Cela montrait officiellement leur désaccord.
mouetteEn renvoyant Rik, les dirigeants se sont protégés.
« Légalement, je dois faire attention » reconnaîtra également Wim Van Hove, craignant d’éventuelles sanctions au moment de l’affaire. Le même directeur général qui, 4 mois plus tôt, avait décroché le téléphone pour appeler le Club de Bruges afin d’obtenir l’autorisation de traiter avec De Mil. Devenu à nouveau l’adjoint de Rony Deila après avoir assuré un intérim correct à la tête des Blauw en Zwart, après l’échec de Scott Parker, privant notamment l’Union du titre à la grande joie des Anversois, le natif d’Oostkamp ne peut refuser la proposition de Westerlo.
En ce mois de décembre 2023, le temps presse pour KVC, avant-dernier, et le conseil d’administration a fait de De Mil son plan A pour succéder à Jonas De Roeck, logiquement sacrifié après un bilan peu glorieux de 11 points en 16 matchs. Lors de leur première rencontre, le courant passe directement entre les deux parties. Westerlo offre au technicien un projet intéressant à long terme et des conditions de travail agréables.
Comme à Charleroi quelques semaines plus tard, l’ancien Brugeois a réalisé un résultat direct, 10 points sur les 4 premiers matchs, grâce à sa méthode. “Il a rétabli les bases en voulant fonder un football positif, simple et attractif.Mathias Fixelles nous l’avait confié en mars dernier. Chaque matin, il souriait pendant l’entraînement. Il avait cette capacité à insuffler une énergie positive. Sa bonne humeur nous a remis en selle.
Quand le vice-président est l’entraîneur
Derrière sa jovialité, T1 sait résister à la pression exercée par Hasan Cetinkaya sur la composition de ses équipes. Le vice-président voudrait que les responsables soient ceux qui coûtent le plus cher. C’est mal comprendre De Mil, insensible à ces luttes d’influence, dont le seul critère pour atteindre son onze de base est déterminé par la performance sur le terrain. Un premier écart se creuse avec ses dirigeants.
A l’image de ce qu’il vit actuellement au Mambourg, les blessures affectent son équipe. Stassin s’est cassé le pied lors d’un entraînement en Turquie presque au même moment où l’autre attaquant, Kyan Vaesen, s’est fracturé la même partie du corps. De Mil a utilisé son réseau brugeois pour convaincre Roméo Vermant de le remplacer. S’il est proche de remplir sa mission à 4 matches de la fin, où un point suffira, il devra attendre la dernière journée pour y arriver. Prouvant que le monde du football est si spécial, le joueur de 40 ans sera limogé une fois son objectif atteint.
Le directeur éprouve-t-il du ressentiment envers ses anciens patrons ? “Je n’aime pas les mensonges, la malhonnêteté et le manque de respect, mais le ressentiment est réservé aux personnes négatives. Je suis une personne positive qui vit le moment présent et regarde vers l’avenir.
Et donc vers les retrouvailles avec son ancien club où une chose est sûre : même si le score est acquis, les Carolos joueront dur jusqu’à la dernière seconde.
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