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«J’étais pathétique» – Ryan O’Reilly

Ça ne va pas bien chez les Predators de Nashville, bons derniers de la section Centrale de la Ligue nationale de hockey, et le désarroi à l’intérieur du vestiaire se fait de plus en plus perceptible.

Encore une fois, les hommes de l’entraîneur-chef Andrew Brunette ont livré une contre-performance lundi, s’inclinant 3-0 face aux Kings de Los Angeles. Au grand dam de la foule présente à la Bridgestone Arena, ils ont été limités à 16 tirs, dont seulement trois dans la dernière période.

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Cette soirée était à l’image de la saison des « Preds » : malgré l’acquisition de Steven Stamkos et Jonathan Marchessault l’été dernier, ils affichent une fiche de 4-7-1. Certains observateurs avisés souligneront qu’il s’agit du même record revendiqué par les Canadiens de Montréal, qui ne sont pas considérés comme un club aspirant à la Coupe Stanley.

Parmi les mécontents figure Ryan O’Reilly. Il a terminé le match de lundi avec un différentiel de -2 et pour toute la campagne, il se situe à -5. Même si sa production offensive de neuf points en 12 sorties semble intéressante, l’attaquant souhaite faire mieux et vite.

« Je peux dire ceci de moi-même : je suis extrêmement frustré. “J’ai probablement joué à mon avis l’un de mes pires matchs de tous les temps, qu’il s’agisse de générer et de réaliser des jeux ou de perdre des batailles”, a-t-il déclaré au magazine. L’actualité du hockey. J’étais pathétique, je me débarrassais de la rondelle.

« Nous devons régler ce problème en quittant la ville. C’est ennuyeux, mais à l’extérieur, c’est un peu plus facile. Il suffit d’être présent et de jouer », a-t-il ajouté à propos de la performance collective des Predators.

Ils visiteront les Capitals de Washington mercredi, à 19 heures, sur la chaîne TVA Sports.

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