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Publié à 1h36
Mis à jour à 6h00
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Jacques Plante, inspecteur
Pouvez-vous confirmer que Jacques Plante a découvert que le but des visiteurs au Maple Leaf Gardens était plus élevé que le but de l’équipe locale ? Si tel est le cas, j’imagine que cette découverte a fait beaucoup de bruit à l’époque, faisant passer les Maple Leafs pour des tricheurs…
Steve Boivin
Response from Guillaume Lefrançois:
C’est d’ailleurs à Chicago, en 1963, que Jacques Plante découvre le pot aux roses. Selon un article de journal de l’époque, découvert par Dave Stubbs, collègue de NHL.com, les filets mesuraient 3’10” de haut, plutôt que 4′. Toutefois, l’article ne précise pas qu’il s’agissait d’un seul filet qui avait cette hauteur. Il semble donc que la taille des buts ait généralement favorisé les gardiens des Blackhawks en termes de moyenne de buts accordés.
Histoire des plafonds
Pourquoi les équipes sont-elles autorisées à dépasser le plafond salarial pendant les séries éliminatoires ? Quand un club remporte la Coupe Stanley avec cette tactique, je ne trouve pas ça très professionnel. Cela donne même l’impression qu’il a gagné en trichant.
Patrick Caron
Réponse de Mathias Brunet :
Les Golden Knights de Vegas l’ont fait au cours des dernières saisons avec Mark Stone et le Lightning de Tampa Bay avec Nikita Kucherov il y a quelques années. Ils « semblaient » maintenir intentionnellement ces joueurs sur la liste des blessés à long terme au cours de la saison, ont gonflé leur masse salariale à la date limite des échanges et le joueur blessé en question est réapparu comme par magie en séries éliminatoires. Il ne s’agissait pas de tricherie au sens littéral du terme, puisque ces organisations fonctionnaient selon les règles, mais elles donnaient effectivement l’impression de tricher. La LNH doit se pencher sur cette question, une question d’éthique et d’équité, à mon avis.
Combien de retraites par an ?
J’aimerais savoir si on connaît le nombre de joueurs qui prennent leur retraite de la LNH à la fin de chaque saison.
Jean T.
Réponse de Simon-Olivier Lorange :
Chaque année, 20 à 30 joueurs annoncent leur retraite. L’attention portée à ces annonces varie évidemment en fonction du joueur concerné, du marché sur lequel il évolue et de la période de l’année. Par exemple, en prenant sa retraite au sommet de sa gloire, après deux décennies avec les Bruins de Boston, et en plein été de surcroît, Patrice Bergeron a vu tous les projecteurs de la ligue se braquer sur lui lorsqu’il a raccroché ses patins en 2023. À l’autre extrémité du spectre, le 20 octobre, Bryan Little a terminé sa carrière dans un anonymat quasi complet, n’ayant d’ailleurs plus joué depuis novembre 2019. Cela rappelle que même s’il est certain qu’un joueur n’approchera plus jamais une patinoire, il n’est officiellement à la retraite que lorsqu’il l’a officialisé sur le plan administratif.
La conséquence des cheveux longs en athlétisme
Pour les coureurs de 100 m et 200 m, il s’agit de centièmes de seconde pour une place en finale ou pour une médaille. Lorsqu’une femme court avec les cheveux longs ou une queue de cheval, cela ajoute-t-il un ou quelques centièmes de seconde à son temps ?
Bruno Lachance
Réponse de Katherine Harvey-Pinard :
En fait, tant chez les hommes que chez les femmes, le temps s’arrête au moment où le devant de la poitrine d’un athlète franchit la ligne d’arrivée. C’est pourquoi les athlètes se projettent vers l’avant en arrivant à la ligne. En ce sens, les cheveux ne changent rien. Cependant, d’après mes rapides recherches, il existe des études sur l’impact des cheveux longs sur les performances d’un athlète. Une étude réalisée l’été dernier par des chercheurs de l’université Heriot-Watt d’Edimbourg a établi que des cheveux « longs et bouclés », associés à des « vêtements amples », pouvaient ajouter jusqu’à 0,07 seconde au temps d’un athlète. “La différence est suffisante pour perdre une médaille d’or”, dit-il.
Qui prend la pénalité ?
Ma question est plutôt un commentaire, mais il y a peut-être une explication ! Hypothèse : à Miami, Lionel Messi termine une saison avec 20 buts à son actif, dont 7 sur coup franc (jet de penalty). On fait toujours appel au meilleur buteur de l’équipe pour marquer ce but. Ne serait-il pas plus logique d’attribuer ce tir au joueur victime de la faute, comme au hockey ? Ce qui est un peu ennuyeux, c’est que le joueur qui reçoit le Soulier d’Or le doit en grande partie à ses tirs directs, ce qui désavantage le joueur qui aurait peut-être marqué plus de buts de manière conventionnelle. Peut-être qu’il n’y a aucune explication. A vous de m’éclairer et merci d’avance.
Yves Fortier
Response from Jean-François Téotonio:
Au football, aucune règle n’oblige les équipes à utiliser le joueur victime de la faute initiale pour le coup franc ou le penalty ultérieur. La formation choisit donc d’envoyer son spécialiste en la matière. Faut-il changer la règle ? C’est un peu comme demander aux lanceurs de frapper au baseball. Je pense que les spectateurs font bien de ne pas avoir à anticiper un coup franc de Samuel Piette, sans lui manquer de respect : il serait le premier à vous dire que ce n’est pas sa force. Oui, Messi est passé maître dans l’art des coups francs, mais le vainqueur du Soulier d’Or n’est pas toujours un artiste de jeu arrêté. En 2023, Denis Bouanga (LAFC) a remporté ce trophée individuel en inscrivant aucun but sur coups francs, et seulement 3 sur penalty, alors qu’il en a marqué 20 au total.
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