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Lausanne bat le Servette dans une Super League où personne n’est vraiment grand

Laurent Favre


La Tuilière

Publié le 3 novembre 2024 à 18h39 / Modifié le 3 novembre 2024 à 18h47

Phénomène rare désormais sur une saison, le football suisse a vécu une séquence de neuf jours sans autre considération en tête que le championnat national. Pas de Ligue des Champions, pas d’équipe nationale, pas même de coupe ; juste la Super League, qui en a profité pour s’étaler sur trois journées complètes (12, 13 et 14) entre le 26 octobre et le dimanche 3 novembre. Le grand gagnant de cette « semaine anglaise » du football suisse est Lausanne-Sport, la seule équipe avoir pris 9 points sur 9 possibles.

L’équipe de Ludovic Magnin a fait encore mieux. En battant le Servette 1-0 dimanche après-midi dans un Stade de la Tuilière qui avait (presque) rempli de spectateurs (11.274), de roquettes, de fumigènes et d’insultes entre les deux secteurs ultra, Lausanne a enchaîné une quatrième victoire consécutive, une série a débuté le 20 octobre contre Winterthour. Ce fut ensuite le tour de Grasshopper (3-0), d’Yverdon-Sport (3-0 à l’extérieur) et du Servette, battus sur un penalty sifflé pour faute par Steve Rouiller sur Alvin Sanchez (17e) et transformé par le capitaine Noé Dussenne.

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