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Au four comme au moulin, le Canadien a dignement porté le brassard SUA pour la première fois de sa carrière.
Evan Olmstead était partout ce vendredi soir à Grenoble. À tel point qu’on avait l’impression de le voir deux fois. Le Canadien a livré un gros match. Une belle rencontre durant laquelle le capitaine a tout tenté pour mener ses partenaires vers le succès.
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Véritable poison dans toutes les phases de combat, il vole de nombreuses munitions aux groupes adverses. Un danger pour le FCG, et une bouffée d’oxygène pour le SUA.
D’ailleurs, à l’issue de la rencontre, Sébastien Calvet a tenu à “féliciter publiquement” son deuxième ligne en conférence de presse. «C’était un bon et grand capitaine. Il a été exemplaire dans ce que nous voulions faire ici, c’est-à-dire se battre. On savait que ce serait dur, mais on voulait s’accrocher”, explique le manager du Sporting.
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“Un honneur pour moi d’être capitaine”
Alors, comment expliquer cette rencontre XXL ? Peut-être que le joueur de 33 ans a été piqué dans son orgueil de ne pas être aux côtés des cadres restés au chaud à Agen. En tout cas, Sébastien Calvet semblait conquis. « Evan a marqué quelques points ce vendredi. »
Le principal concerné s’est voulu plus mesuré et n’a en aucun cas voulu se mettre en avant. «J’étais très fier d’être capitaine. C’était un honneur pour moi. J’étais très content quand Sébastien m’a dit que je serais capitaine, mais je suis déçu par la défaite. Cela reste un sport d’équipe. »
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Et l’homme, d’habitude si bavard, a manqué de mots pour expliquer les raisons de ce début de match difficile. « Il y a eu des erreurs qui nous ont coûté cher tout au long du match. C’est difficile, mais cela arrive parfois. Il faut améliorer ces petits détails, car nous avons bien réagi derrière eux. Nous étions prêts, mais nous n’étions pas là pendant les dix premières minutes… » Pourtant, Olmstead était là, et ce ne sont pas les Grenoblois qui diront le contraire.
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