l’essentiel
Meilleur buteur de l’histoire du Fenix, l’ailier gauche Nemanja Ilic est un témoin privilégié de l’évolution du club, deuxième du championnat.
Fenix réalise un superbe début de saison avec 11 victoires en 13 matches toutes compétitions confondues : est-ce encore plus appréciable pour vous qui avez vécu des moments plus sombres depuis votre arrivée au club en 2013 ?
Mardi soir (victoire 31-30 contre les Allemands de Gummersbach en Ligue européenne, NDLR) restera dans les mémoires collectives : battre de grosses équipes européennes devant son public, c’est évidemment particulier. C’est évident que le club a beaucoup progressé depuis mon arrivée en 2013. On a gagné en régularité. Au cours des dernières saisons, la situation s’est améliorée d’année en année.
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Comment expliquez-vous cette évolution ?
Il y a plusieurs facteurs. La première chose est que notre effectif est de plus en plus stable. La deuxième est que grâce à nos récents résultats, nous sommes capables d’attirer plus de joueurs et la troisième est que nous sommes également capables de les garder plus longtemps. C’est un cercle vertueux : le club récolte les fruits de ses performances, c’est le travail de chacun qui paie.
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Vous qui êtes là depuis longtemps, que pensez-vous de l’apport du staff ?
Dani (Danijel Andjelkovic, l’entraîneur-chef, NDLR) et Rémy (Calvel, son adjoint, NDLR) ont une belle expérience en tant que joueurs et c’est important. Ils ont une vraie connaissance du jeu. Ils sont très attentifs à la vie de groupe, ils gèrent tout très bien. Franchement, ils font un énorme travail avec Antoine (Magnard, l’entraîneur des gardiens et responsable de la vidéo, NDLR) qui passe ses nuits devant son ordinateur (sourire). Ils ont été élus meilleurs effectifs de France deux années de suite (2022 et 2023) et ils l’auraient encore mérité la saison dernière.
La grande évasion ?
Pour terminer sa série de neuf matches en quatre semaines, Toulouse aura droit ce soir à un match à fort enjeu face à la meilleure équipe de la deuxième voiture, celle qui essaie tant bien que mal de suivre le rythme effréné de la compétition. quatre premiers (Paris, Toulouse, Montpellier et Nantes). Cinquièmes, les Varois comptent quatre points de retard sur Fenix qui, en cas de succès, aurait déjà une confortable avance dans la course à l’Europe. A l’approche de cette dernière rencontre avant la trêve internationale, Danijel Andjelkovic a toutefois insisté sur la forme actuelle de Saint-Raphaël qui a remporté cinq de ses six derniers matches. Les Fenix ont remporté leurs six matches à domicile depuis le début de la saison.
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