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Nos relayeurs se rebellent contre la fédération flamande et boycottent le stage de préparation olympique !

Après une lettre ouverte, signée par une vingtaine d’entraîneurs (dont Jacques Borlée, Rudi Diels, Patrick Himschoot et Michael Van der Plaetsen), qui mentionnait un «prendre des otages” de nos relais, mais aussi un «climat de peur, d’intimidation et d’abus de pouvoir”ce sont les athlètes, également une vingtaine, qui ont exprimé leurs inquiétudes face à la centralisation à Gand, voulue par les dirigeants de l’Atletiek Vlaanderen, dont la maison brûle.

De l’argent, toujours de l’argent…

Champion d’Europe du 400 m en juin, à Rome, Alexander Doom explique son absence au stage du COIB par le fait que ses entraîneurs personnels, Koen Bellemans et Tine Bex, ne sont pas les bienvenus. Pareil pour Jonathan Sacoor et Dylan Borlée, entraînés par Jacques Borlée qui a cessé son activité d’entraîneur des Tornados, tout comme Rudi Diels comme entraîneur fédéral, après les JO. Des décisions que Gery Follens, président de l’Atletiek Vlaanderen, n’a pas manqué de rappeler dans une réponse pour le moins sévère à leur lettre ouverte.

« Je constate que de nombreux signataires ont bénéficié du fonds de la fédération dans le passé et que, dans la nouvelle politique, cette option n’existe plus. Après les Jeux Olympiques, Jacques Borlée, Rudi Diels, Patrick Himschoot et Philip Gilson décident d’arrêter d’entraîner. Remplacez quatre entraîneurs par un seul. (Bram Peters) cela libérera beaucoup d’argent pour nos athlètes.

Si ce raisonnement est louable, une petite concertation avec les sportifs aurait été la bienvenue. Et il semble que ce soit le cas puisqu’une réunion est prévue le 8 novembre à Gand. Mais pour l’instant, les entraîneurs personnels ne sont pas invités.

Pendant ce temps, outre Doom, Sacoor, Borlée et Rosius, Daniel Segers, un autre coureur de 4×400 m, ainsi que les Cheetahs Cynthia Bolingo et Naomi Van Den Broeck brilleront par leur absence à Belek. Pour protester contre la rétrogradation de Carole Bam du poste d’entraîneur adjoint ? Ils n’ont pas (encore) exprimé leur avis, alors que leurs coéquipières Imke Vervaet et Liefde Schoemaker figurent en effet sur la liste des participants à la retraite olympique.

mouette

« Il serait utile de rassembler toutes les parties autour de la table et de ne pas continuer à communiquer séparément à travers les médias. »

Inutile de préciser que cette polémique arrive à un très mauvais moment pour le COIB qui rapporte”une situation désagréable” par la voix de son PDG, Cédric Van Branteghem. Ancien membre emblématique de notre équipe masculine de relais 4×400 m, le Gantois ajoute que «Le COIB souhaite jouer un rôle de médiation dans le conflit qui secoue l’Atletiek Vlaanderen. Rani (Rossi) elle est une athlète très appréciée et a bien performé aux Jeux de Paris. C’est dommage qu’il ne soit pas présent à Belek, mais évidemment on ne peut forcer personne. Cette année, le camp représente pour nous à la fois la conclusion de l’année olympique et un point de départ vers les Jeux de Los Angeles. »

Cédric Van Branteghem explique également la méthode de sélection des athlètes et entraîneurs pour le stage à Belek.

« Nous donnons aux fédérations sportives la plus grande autonomie possible. Ils proposent des athlètes et des coachs. Dans certains cas, nous leur posons des questions. Nous les consultons, mais nous ne les influençons pas du tout.»

Concernant spécifiquement le conflit au sein d’Atletiek Vlaanderen, le CEO du COIB informe enfin ce qui suit : «Il est important qu’une certaine forme de calme revienne. Nous espérons que le procès pourra se dérouler pacifiquement. Une bonne communication est essentielle à cet égard. À notre avis, la meilleure solution est de réunir toutes les parties autour de la table et de ne pas continuer à communiquer séparément à travers les médias.»

La voix de la sagesse…

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