En cinq minutes, le 23 octobre 2024, les 987 places de stationnement disponibles pour les Brestois à Prague, mercredi 6 novembre, ont disparu. Tous achetés. Laissant des dizaines de supporters la bouche dans l’eau, dont certains avaient pris leurs jours de repos et réservé voyage et hébergement sur place. « On se doutait qu’il y aurait de l’enthousiasme, mais on ne s’y attendait pas non plus, souffle Bertrand. Les Pontivyen avaient prévu, dès le tirage au sort, de se rendre en République tchèque avec des amis : « On s’est dit que c’était l’occasion de visiter le pays ». La bande prend donc trois jours de congés, prend ses billets d’avion depuis Nantes et son logement au cœur de la capitale. Mais aucun d’entre eux n’a réussi à obtenir une place sur le parking. « Même si nous ne sommes pas dans le parc, nous ferons quand même le déplacement et irons voir le match dans un bar… Mais nous préférerions définitivement être au stade ! », souffle le Morbihannais.
Même si nous ne sommes pas dans le parc, nous ferons quand même le déplacement et irons voir le match dans un bar… Mais nous préférerions définitivement être dans le stade !
Prague-Brest, le jour de son anniversaire !
Il faut dire que, depuis le tirage au sort et l’annonce du calendrier, le déplacement à Prague semblait séduire bon nombre de supporters brestois. L’offre, en avion, comprenant déplacement, hôtel et parking proposée par le club était complète (180 places). Et les groupes de supporters, prioritaires sur l’achat des places à l’extérieur, se sont également précipités sur ce déplacement puisqu’il ne restait plus qu’environ 580 places pour le grand public au moment de l’ouverture du stade. billetterie.
Pierre se trouvait dans la même situation que Bertrand. Abonnés avec sa compagne, ils avaient tous deux ciblé le voyage en République tchèque qui tombait… le jour du 34e anniversaire du Brestois et de leur 10e anniversaire de couple. « On avait tout pris, le logement, l’avion… On était derrière l’ordinateur le grand jour, j’avais même appelé le club la veille pour savoir à quelle heure ouvrait la billetterie. Bon, ils m’ont dit que ce serait vers midi, mais nous avions quand même le site ouvert à 9h30, au moment de la mise en vente des billets. Mais nous n’avons pu nous en procurer qu’un sur deux : nous avons été immédiatement épuisés », témoigne-t-il. Les deux amoureux y passeront cinq jours mais sans avoir encore la certitude d’être ensemble dans le parc.
Nous n’avons pu obtenir qu’une place sur deux : elle était immédiatement pleine
“Stade plein, pas moyen d’avoir plus de places”
Comme eux, de nombreux partisans de Ti-Zefs ont exprimé leur désarroi sur les réseaux sociaux. Thomas, originaire de Plabennec et étudiant lyonnais de 20 ans, est de ceux-là. « J’ai eu un mauvais pressentiment, donc je n’ai pas réservé de logement, mais j’ai pris mon vol depuis Lyon avec une escale à Bruxelles. 180 € l’aller-retour », explique celui qui était prêt à sauter une journée de cours pour soutenir son club préféré.
Benoît, 50 ans, sera également à Prague, où il se rend régulièrement pour raisons professionnelles. Mais, faute de place, il se contentera de suivre le match à la télé. « Je me suis dit que ce serait plus simple d’avoir des places dehors… mais même pas ça », regrette celui qui habite à La Rochelle. Contacté, le Stade Brestois confirme que le stade du Sparta Prague de 18 000 places sera plein : « Il n’y aura pas moyen d’avoir plus de places ».
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