L’homme de 54 ans confirmerait son départ lors d’une conférence de presse cet après-midi à 13 heures, réunion avec les médias convoquée sans sommation mardi.
Si les bribes d’informations glanées au cours des dernières heures se confirment, ce n’est pas seulement une page de l’histoire de l’équipe de baseball indépendante du Québec qui sera tournée, mais tout le livre.
Michel Laplante était avec la première édition des Capitales, en 1999, avec qui il a enregistré une fiche de 11-2 comme lanceur. Promu gérant en 2005, le cinquième dans l’histoire de la concession, le natif de Val-d’Or a été associé à deux championnats (2006 et 2009) dans la capitale à titre d’entraîneur.
Une affaire de famille
Ancien membre des Pirates de Pittsburgh, des Expos de Montréal et des Braves d’Alanta dans le baseball affilié, Laplante a vu tous les membres de sa famille embrasser la même passion entre les murs du Stade Canac : son épouse, Francine Gendron, coordonnatrice des partenariats du club, et son les enfants, Janel, Alie-Anne et Jean-Michel, tous impliqués dans divers rôles aux Capitales.
Sous sa direction, de lanceur à président puis à manager, l’équipe du Québec a remporté 10 championnats dans les ligues Can-Am et Frontier.
Plusieurs défis
Au cours du dernier quart de siècle, dont 15 ans à titre de président, Laplante a également fondé une entreprise de battes de baseball, B45, avec son grand ami Bob Bissonnette, décédé tragiquement dans un accident d’hélicoptère en 2016.
Sous sa direction, les Capitals ont fait une belle percée à Cuba, pays dans lequel l’équipe du Québec a puisé une bonne douzaine de fois depuis 2013, année où Michel Laplante a présenté un projet à La Havane.
De grandes joies
Le 14 septembre dernier, les Capitales ont remporté un troisième championnat de suite, une victoire qui a fait exploser les réseaux sociaux en raison de son improbabilité statistique, un moment de magie digne du club de baseball indépendant du Québec.
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