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Horaff accueille les jeunes athlètes de Crailsheim

l’essentiel
Ils sont arrivés hier, accueillis par ces étonnants « w » jaunes qui fleurissent ces derniers jours sur les ronds-points : une délégation de 53 jeunes sportifs de Crailsheim, dans le cadre du jumelage.

C’est le symbole de la ville jumelle de Crailsheim : des Horraffs jaunes (1) sont apparus ces derniers jours sur les ronds-points. Ils ont annoncé l’arrivée, ce dimanche, d’une délégation d’une quarantaine de jeunes sportifs de la ville allemande, dans le cadre du jumelage sportif entre les deux villes, jumelage qui date de 1969 (le jumelage sportif lui-même, a été fondé en 1977, le l’initiative de Jean Turbe, alors président de l’Association des Entreprises Sportives de Pamiers).

« Ils sont âgés de 13 à 17 ans, poursuivent Annie Simon et Monique Delgal, respectivement secrétaire et secrétaire adjointe de l’association Jumelage Sportif Pamiers, présidée par Moïse Budon. Tout au long de la semaine, ils participeront à des échanges sportifs sur les stades de la ville et sur le tennis ». Accueillis par des familles appaméennes lors de leur séjour, ces jeunes Allemands pratiquent le tennis, le football, l’athlétisme et le tir. Ils seront rejoints à Pamiers ce mercredi par Cristofer Grimmer, le maire de Crailsheim, et par Cristofer Salinger, responsable des jumelages sportifs avec Pamiers.

Cette venue sera l’occasion de nombreux échanges, tant fraternels que culturels ; « C’est l’objectif des jumelages sportifs, souligne Annie Simon. « Il s’agit de créer des liens et de les faire perdurer, tout en créant un événement dans la ville. » Deux soirées festives sont prévues, ouvertes à tous (voir ci-contre), avec la présence, et c’est exceptionnel, d’un orchestre allemand spécialement venu de Crailsheim.

A noter que l’année dernière, un groupe d’une centaine de jeunes sportifs, et leurs accompagnateurs, s’est rendu à Crailsheim dans le cadre de ces échanges.

(1) L’histoire des Horraff de Crailsheim fait référence au siège de la ville en 1380. Les habitants avaient fabriqué des cornets de farine de cette forme, pour faire croire à leurs assaillants qu’ils disposaient encore de réserves de nourriture confortables. Ils avaient ainsi obtenu la levée du siège.

Sénégal

 
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