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Le Canadien | Pot-pourri du dimanche

Des statistiques d’Alex Newhook aux tirs de Cole Caufield, voici quelques notes libres sur les derniers jours dans l’entourage du Canadien.

Dach, Newhook et le différentiel

Ceux qui craignaient que Kirby Dach ne retrouve pas immédiatement ses anciens niveaux ont désormais leur réponse. En six matchs, le grand centre a été limité à un seul point, et c’était sur le tout premier but de la saison. Il a obtenu ce point sur un avantage numérique, de sorte qu’à force égale, le compteur affiche toujours zéro.

Dach possède également un différentiel de -8, ce qui lui confère, avant les matchs de dimanche, la peu enviable dernière place de la LNH, qu’il partage avec Colton Sissons et Michael McCarron, des Predators.

Dans ces circonstances, Alex Newhook ressemble pratiquement à une victime collatérale. Il affiche sa compétitivité habituelle, mais ne compte également qu’un seul point, un but inscrit à force égale. Son différentiel de -7 n’embellit pas le tableau, mais peut-être que son cas illustre aussi les imperfections de cette statistique.

«Je n’y accorde pas trop d’importance», a déclaré Newhook samedi après-midi, avant le match contre les Islanders. Je pense que deux buts ont été marqués alors que j’étais sur la glace pendant cinq secondes. Il y a eu des tirs de la pointe. C’est une statistique intéressante. Il peut vous dire des choses, mais il ne vous dit pas tout. »

Le 14 octobre, Newhook venait tout juste de mettre le pied sur la glace, en remplacement de Cole Caufield, lorsque Lars Eller a marqué.

Le 17 octobre dernier, face aux Kings, il avait terminé sa soirée à -3. Il a été victime d’un but dans un filet désert (c’est pourtant lui qui a perdu la mise en jeu en zone offensive). Sur un autre but, Christian Dvorak perd la mise en jeu, la rondelle part du côté opposé de Newhook et sept secondes plus tard, Mikey Anderson marque.

Finalement, samedi, il est retombé avec énergie, à tel point qu’il a été la dernière défense puisque Jayden Struble avait été pris à contre-pied. Newhook s’est retrouvé à défendre par derrière, une situation dans laquelle les attaquants semblent rarement à l’aise.

Il sera intéressant de voir combien de temps Martin St-Louis laissera intact le trio Dach.

Des choix audacieux

En parlant de Dach, le fait qu’il n’ait pas été choisi parmi les neuf tireurs du Canadien lors des tirs de barrage de samedi, malgré sa fiche de 3 en 5 dans la LNH, laisse entendre que les entraîneurs voient aussi le grand 77 en larmes.

Il allait de soi que St-Louis enverrait Cole Caufield et Nick Suzuki en premier. Depuis son arrivée derrière le banc, ils sont respectivement venus au 11e et 13e se classe dans la LNH (10 tirs minimum) avec 45% et 43,5% de réussite.

Le choix de Lane Hutson comme troisième tireur se justifie, connaissant ses aptitudes sur patins. Mais il vient de la NCAA, où les fusillades sont rares. En deux ans, son équipe (l’Université de Boston) s’est retrouvée à trois reprises en tirs de barrage ; Hutson n’a pas réussi à marquer lors de deux tentatives.

L’utilisation des recrues Oliver Kapanen et Emil Heineman a également été surprenante, mais ce sont les deux attaquants qui ont marqué les seuls buts du CH. Suivi par Newhook (0 pour 1 avant ce cliché), Mike Matheson (0 pour 2) et Juraj Slafkovsky (1 pour 4). À son deuxième match dans la LNH, Logan Mailloux a été envoyé en dernier ; en 2023-2024, il a marqué un but en deux tentatives à Laval.

Il est évidemment facile d’analyser de telles décisions après coup. C’est aussi, disons-le, bien plus agréable.

La nouvelle zone dangereuse

La réaction de Caufield à une question sur les séquelles de son opération à l’épaule a suscité des polémiques dimanche.

Rappelons que l’ailier a subi une opération en février 2023, après quoi il a présenté son pire taux de réussite sur ses tirs (8,9%) sur une saison, que ce soit dans la LNH ou dans la NCAA. Caufield a néanmoins marqué 28 buts, mais il l’a fait en s’enfonçant plus souvent dans la circulation au milieu de la zone offensive. Ce faisant, il rejette l’étiquette de joueur périphérique parfois attachée aux tireurs d’élite.

Quoi qu’il en soit, Caufield a recommencé à marquer sous des angles serrés, comme le font les tireurs de son calibre. Cela est particulièrement évident du côté gauche de la zone offensive, où il aime marauder.

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BORD DE LA LNH

Les buts de Cole Caufield en 2023-2024

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BORD DE LA LNH

Les buts de Cole Caufield en 2024-2025

Après six matchs, il compte déjà plus de buts dans les deux zones proches de la ligne de but gauche qu’en 82 matchs la saison dernière, selon les données de NHL EDGE.

Son taux de réussite dans ces domaines est également frappant.

  • 2022-2023 (avant opération) : 4 buts sur 24 tirs (16,7%)
  • 2023-2024 : 3 buts sur 66 tirs (4,5%)
  • 2024-2025 : 4 buts sur 6 tirs (66,7%)

Caufield ne maintiendra évidemment pas le rythme actuel. Mais un retour au rythme d’il y a deux ans le rendra plus dangereux, à condition de ne pas abandonner les autres zones payantes.

Quand l’élève s’approche – littéralement – ​​du professeur

Les 30:05 de temps de jeu de Lane Hutson jeudi dernier ne constituent pas un record pour une recrue canadienne.

La marque appartient en réalité – comme vous l’aurez deviné – à Brett Clark. Le 27 octobre 1997, le Saskatchewanais a passé 31 min 25 s sur la glace. A noter cependant que cette saison 1997-1998 est la toute première où des statistiques de durée d’utilisation sont tenues, il ne s’agit donc pas d’un record absolu.

Hutson détient donc la troisième marque de l’histoire, derrière Clark et Stéphane Robidas. Le même Robidas qui est derrière le banc du CH à titre d’entraîneur des défenseurs, et qui décide du temps d’utilisation de Hutson.

Pour ce que ça vaut, Robidas ne savait pas qu’il détenait la deuxième marque de l’histoire du club. Mais lorsqu’on lui en a parlé, il s’est très bien souvenu des circonstances. « Un match à Philadelphie », a-t-il déclaré sans hésiter, à propos du duel du 27 février 2001. Il se souvenait aussi d’avoir été jumelé à Eric Weinrich, mais ce dernier avait été échangé par le Canadien six jours plus tôt. Tout porte à croire que Robidas était plutôt jumelé à Sheldon Souray, qui a également joué 31 minutes.

Pour citer mon collègue et ami Simon-Olivier Lorange, c’est une bonne chose à dire.

 
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