Le derby breton va-t-il donner naissance à un nouveau leadership régional ? Rien n’est moins sûr, car la vérité d’un jour n’est pas celle d’une saison, encore moins de plusieurs. Reste que le Stade Brestois entend mettre fin à une série de sept matchs sans victoire à domicile contre le lointain voisin breton, la dernière victoire au stade Francis Le Blé remonte au 9 avril 2011.
Malgré les difficultés rennaises, ce ne sera pas facile. “Je pense que c’est une équipe forte” croit Éric Roy. Un effectif qui s’est renforcé L’entraîneur brestois apprécie le directeur sportif Frédéric Massara et son travail. «Je le connais depuis très, très longtemps. C’est quelqu’un d’assez proche. Je connais la qualité de son travail, je pense qu’ils ont essayé d’améliorer l’équipe, en termes de leadership, en termes d’impact physique. Ils apportaient quand même de la qualité. »
Que des retours positifs sur Olivier Cloarec
Cela n’empêche évidemment pas Brest d’avoir des ambitions dans le rapport de force qui s’annonce entre deux équipes sans certitudes dans leur jeu après leur début de saison.
C’est aussi parce que la mayonnaise n’a pas encore pris le dessus à Rennes avec les nombreuses arrivées du mercato estival et les résultats très en deçà des attentes d’un actionnaire déjà contrarié par la 10e place de son club, que le président Olivier Cloarec a été viré. Il a été remplacé par Arnaud Pouille, ancien directeur général du RC Lens qu’Éric Roy a connu lorsqu’il officiait dans le Nord comme directeur sportif des Sang et Or. « Je le connais dans son travail quotidien. Je sais qu’à mon départ, il a pris un peu plus de dimension dans le rôle sur le plan sportif. Bonne chance à Arnaud. »
L’entraîneur brestois en a également profité pour saluer Olivier Cloarec, « que nous connaissions bien ici. Je n’ai eu que des retours positifs sur l’homme qu’il était et le travail qu’il a fait, j’ai été un peu surpris, mais dans les clubs il faut toujours trouver des solutions quand on considère qu’on n’est pas assez performant. »
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