Champion lors des saisons 4 et 5, Vergne a connu trois générations de monoplaces de Formule E. Depuis les débuts où il fallait deux voitures pour réaliser une course complète, jusqu’à l’arrivée en décembre de la GEN3 Evo, l’ancien pilote de Formule 1 a vu évoluer une série initialement critiquée, mais qui a trouvé sa place dans le paysage du sport automobile. . Celui qui roule également en WEC pour Peugeot Sport voit d’un bon œil les dix dernières saisons du championnat.
“J’adore mon histoire en Formule E, c’est une belle histoire jusqu’à présent”a-t-il déclaré à AUTOhebdo lors d’une table ronde en marge de la présentation de la DS E-TENSE FE25. « Il reste encore un long chemin à parcourir, avec encore plus de succès j’espère, je travaille dur pour cela. Je considère l’évolution de la Formule E comme positive. »
Ayant rarement la langue dans sa poche, Jean-Éric Vergne s’est tout de même montré assez critique sur les deux dernières saisons de GEN3. Annoncé comme un énorme bond en avant en termes de performances par rapport à son prédécesseur, il a quelque peu déçu le pilote français. Cette déception semble avoir été effacée par la GEN3 Evo, avec laquelle Vergne et son nouveau coéquipier Maximilian Günther participeront d’abord aux tests de Valence du 5 au 7 novembre, avant le début de la saison 11 le 7 décembre au Brésil.
Un GEN3 Evo que Vergne apprécie
« J’ai toujours été assez clair sur le fait que je n’aimais pas beaucoup la Gen3, le saut de performance de GEN2 à GEN3 n’était pas aussi important que je l’aurais imaginé. Je suis assez franc, quand je n’aime pas les choses, je le dis, mais l’inverse est aussi vrai ! Je suis content de l’évolution que la FIA et la Formule E ont faite en termes de voitures cette année, il y a un vrai gain de performance. Je suis très excité pour les saisons à venir en Formule E, je ne voudrais être nulle part ailleurs, et c’est pareil au niveau de l’équipe. »
La grande majorité de ses années en Formule E ont été passées chez DS, constructeur avec lequel Vergne a collaboré dès la saison 2. Une collaboration que le Français voit se poursuivre dans les années à venir, avec une structure de base restée la même tout au long de son aventure avec le constructeur dont l’équipe de course est basée à Satory, en région parisienne.
« Nous avons une longue relation avec DS, c’est ma huitième ou neuvième saison avec la marque. L’équipe a bien sûr évolué dans sa composition au fil des années, mais le noyau dur est resté le même. La cohérence est l’une des clés d’une telle relation, mais la loyauté est également importante pour moi. Je suis très clair sur le fait que si je ne joue plus demain, ils chercheront à me remplacer ! C’est aussi le cas dans l’autre sens, si l’équipe ne me donne pas une voiture capable de gagner, je chercherai une autre équipe parce que je sais que je peux gagner et c’est pour cela que je suis là. Tant que l’équipe et le pilote ont la même vision et les mêmes objectifs de victoire, c’est un bon mariage. Parfois il y a de bonnes saisons, parfois moins bonnes, mais tant qu’on ne perd pas de vue nos objectifs en tant qu’équipe, c’est le plus important. Pour l’instant, nous sommes toujours d’accord là-dessus, les choses se passent bien et je suis sûr que nous passerons encore de nombreuses années ensemble. »
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