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Désavantage numérique canadien : plus d’agressivité et de sacrifices

Le début de saison du Canadien a été tout sauf facile. Trois matchs en quatre soirs contre des rivaux de division plus une visite des Penguins lundi.

Jusqu’à présent, il faut admettre que le Canadien s’en sort bien. C’est loin d’être parfait, mais il a quand même réussi à récolter quatre points sur six possibles. Des succès largement imputables au travail de l’infériorité numérique.

Douze fois en 13 occasions, le Tricolore a dépensé l’intégralité d’une attaque de deux minutes. La seule exception est survenue à Boston, lors du premier but des Bruins.

Ce pourcentage d’efficacité de 92,3% est évidemment intenable. Année après année, les meilleures unités en désavantage numérique restent autour de 85 %.

On est pourtant loin des 76,5%, 72,7% et 75,6% des trois dernières saisons.

«[Stéphane Robidas] fait un gros travail pour nous donner des indicateurs et proposer des démonstrations vidéo. Cela garantit que nous sommes tous sur la même longueur d’onde », a soutenu Kaiden Guhle, l’un des rouages ​​importants de cette unité.

« Oui, il y a eu quelques ajustements. Nous sommes plus agressifs et plus précis, mais je pense que nous sommes un peu plus expérimentés”, a-t-il ajouté.

Cela fait partie de la culture

L’arrière latéral de 22 ans se dit lui-même plus à l’aise dans ce rôle. Un aspect du jeu qu’il apprivoise lentement mais sûrement depuis son arrivée dans l’équipe à l’automne 2023.

Il fait un travail colossal. Après trois matchs, il mène le circuit avec 14 tirs bloqués. Huit d’entre eux ont été réalisés samedi soir, aux dépens des Sénateurs.

« Bloquer les tirs est un élément important d’une culture gagnante. Surtout en infériorité numérique, a déclaré l’Albertain. Il n’y a rien de pire pour un gardien que de voir un coéquipier sortir de la ligne de tir à la dernière minute.

“En plus, Monty [Samuel Montembeault] m’a dit : ‘Si tu restes là, tu ferais mieux de bloquer le tir'”, a-t-il ajouté avec un sourire narquois.

Jusqu’à présent, il est le défenseur le plus utilisé par Martin St-Louis après David Savard dans cet aspect du jeu (11 min 47 s). Ce qui signifie qu’il passe plus de 22 minutes sur la glace par match.

Ce n’est quand même pas mal pour celui qui a raté la quasi-totalité du camp d’entraînement à cause d’une appendicectomie.

Nouvel essai pour Anderson

L’unité d’infériorité numérique du Canadien est constituée de joueurs réguliers comme Guhle, David Savard, Jake Evans et Joel Armia. C’est aussi du sang neuf comme Justin Barron et Josh Anderson.

Ce n’est pas la première fois que Saint-Louis tente l’expérience avec Anderson. En 2022-2023, pendant l’équivalent d’un quart de saison, le grand ailier avait été l’un des hommes de confiance de St-Louis. Ce dernier se souvenait de l’avoir vu au travail avec les Blue Jackets. Un souvenir que possède également David Savard.

« Il a été un membre important de notre penalty à Columbus. En plus de prendre beaucoup de place sur la glace, c’est un gars qui patine extrêmement bien, a déclaré Savard. Cela met les défenseurs sur les talons et peut les faire hésiter à tenter un jeu risqué.

Cela dit, si le Tricolore veut demeurer parmi les meilleures équipes en infériorité numérique, il devra améliorer sa performance dans les cercles de mise en jeu. Les centres montréalais n’ont remporté que neuf des 14 mises en jeu disputées avec un homme de moins.

Avec seulement trois victoires en 11 tentatives, Christian Dvorak est celui qui a le plus gagné. Le but de Charlie McAvoy à Boston est survenu six secondes après l’un de ces duels perdus.

 
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