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la justice rejette l’expertise médicale du plaignant

L’audience du 18 octobre destinée à étudier la demande de non-lieu déposée par la défense des joueurs est maintenue, malgré les efforts des avocats des plaignants pour la suspendre.

L’expertise médicale de celle qui accuse de viol les rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou a été rejetée par la justice argentine. L’audience prévue le 18 octobre pour étudier la demande de non-lieu déposée par la défense des joueurs est donc maintenue.

La défense des joueurs a justifié les contusions constatées sur le corps de la victime présumée par le fait qu’elle souffrait d’un trouble de la coagulation, ce que les avocats de la jeune femme ont démenti. Selon le plaignant, ces traces seraient en réalité le résultat de violences infligées par les joueurs.

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Ses avocats ont notamment apporté au parquet l’expertise d’un hématologue indépendant confirmant qu’elle “n’a pas souffert de la maladie” et a demandé une suspension de l’audience du 18 octobre.

Longuement interrogée par le procureur le 6 août, la plaignante a elle-même reconnu souffrir de la « maladie de von Willebrand ». Une hématologue qui a témoigné le 19 septembre devant le parquet a confirmé que cette pathologie était inscrite dans son dossier médical.

Une expertise médicale jugée inutile

Mais le parquet de Mendoza leur a indiqué que cette déclaration de l’hématologue n’était pas “pas utile” et n’a pas changé le cours de l’affaire, selon le dossier obtenu samedi par l’AFP. Il a donc refusé la demande de suspension de l’audience.

Le 4 octobre, le parquet de Mendoza a prononcé un non-lieu – c’est-à-dire le non-lieu avant le procès – suite à une demande dans le même sens formulée précédemment par la défense.

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Hugo Auradou et Oscar Jegou, tous deux âgés de 21 ans, sont inculpés de viol aggravé commis en réunion pour des faits présumés survenus dans la nuit du 6 au 7 juillet dans une chambre d’hôtel à Mendoza, où le XV de venait jouer un test match contre l’Argentine.

« Des violences terribles »

Les deux joueurs soutiennent depuis le début que les relations sexuelles avec la plaignante, rencontrée dans une discothèque, étaient consensuelles. Et ils nient toute violence, alors que l’avocat du plaignant a évoqué « des violences terribles » à l’égard de son client, « sauvagement battu ».

D’abord détenus puis assignés à résidence, ils ont été libérés mi-août, puis autorisés à quitter l’Argentine en attendant la fin de l’enquête. Ils sont rentrés en France le 4 septembre, et ont depuis repris l’entraînement dans leurs clubs. Hugo Auradou a rejoué en Top 14 le 5 octobre avec Pau.

 
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