C’est le premier chapitre d’une histoire d’amour qui ne peut que fonctionner. Celle d’un roman où les deux héros forment un club de passionnés et un joueur qui aime faire mal aux siens. « J’aime les Toulonnais. L’histoire du club. De ses partisans. J’ai besoin d’être connecté émotionnellement avec l’équipe pour laquelle je joue. Et avant de venir, j’ai beaucoup lu pour essayer de comprendre où je mets les pieds… En Angleterre, le rugby est considéré comme un sport de classe moyenne. Ici, le rugby rassemble davantage la classe ouvrière. On sent que les supporters sont rudes, exigeants. à Toulon me convient parfaitement. Je veux me battre pour cette équipe.
“J’aime l’affrontement, le duel, la bataille”
Et depuis le début de la saison, il est difficile pour les Toulonnais de ne pas s’identifier au rugby du solide troisième ligne anglais (25 sélections). « Mon père est boxeur, alors j’ai grandi en le regardant boxer et j’essaie d’imiter son attitude sur le terrain. Eh bien, dans la mesure permise par les règles, s’amuse le roc de 28 ans arrivé à l’intersaison. J’aime l’affrontement, le duel, la bataille, pouvoir mettre mon corps en jeu. Pour l’équipe. Pour les supporters. Et je sens qu’ici plus qu’ailleurs, c’est apprécié.»
Dur, capable de gagner des mètres sur chacun des duels, de gratter des ballons, de casser la défense ainsi que de faire exploser n’importe quel adversaire au tacle, Lewis Ludlam est donc immédiatement devenu l’un des tournants du système de Pierre Mignoni. “Lewis était le capitaine de Northampton, ce n’est pas anodin, et ça veut dire que tu as des valeurs humaines, que tu parviens à diriger un groupe, à fédérer autour de toi, a rappelé Pierre Mignoni. Voyez-vous à quel point il est généreux sur le terrain ? Eh bien, il est pareil dans la vie.
“Le premier vers qui vous pouvez vous tourner”
Et Enzo Hervé continue : « Sur le terrain, Lewis est le premier vers qui on peut se tourner, vers qui on veut suivre… C’est un gars qui n’abandonne pas. C’est un combattant, un gagnant. Il ne veut qu’une chose : gagner ses duels, blesser son adversaire. Il a une agressivité remarquable. C’est un gars avec qui on peut faire la guerre, on ne risque rien.
Effrayant pour les adversaires du RCT, rassurant pour ses coéquipiers et déjà parmi les relais privilégiés pour le staff ? Quand on vous dit que cette histoire d’amour a tout pour fonctionner…
« Le plus dur dans les duels »
Depuis son arrivée, Lewis Ludlam s’est imposé comme le fer de lance privilégié du système toulonnais. Pourtant, au milieu d’Ollivon, Ribbans ou Alainu’uese, l’Anglais (1,90 m, 111 kg) n’est pas le plus « impressionnant » physiquement (on veut dire : à l’échelle des rugbymen). Pourtant, l’international britannique bouge. “Ce n’est pas le plus gros ni le plus lourd, mais c’est le plus dur dans les duels d’homme à homme» fait l’éloge d’Enzo Hervé en ce sens. Il ne fait pas 1,95 m ni 120 kg, mais il a cette énergie qui lui permet de ne perdre aucun duel. Parce que plus vite ? Parce que plus méchant ?
Expliquez Lewis Ludlam. « En grandissant, je n’ai jamais été le plus grand, le plus vif ou le plus rapide. Et à 14 ans, on m’a dit que je ne serais jamais professionnel. J’ai réalisé alors que je ne serai probablement jamais le grand, mais d’un autre côté je serai toujours le plus engagé. Et tu te rends compte que quand tu mets ton corps en jeu, le reste se passe bien et tu ne peux pas quitter le terrain. déçu. un sentiment que je déteste. Cela me fait même peur, alors je fais tout ce que je peux pour éviter d’y être confronté.
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