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Les Bruins affamés attendront le Canadien

(Boston) Les Bruins de Boston ont trébuché lors de leur premier match de la saison, mardi soir. Cela ne les empêche pas d’être considérées parmi les meilleures équipes de l’Association de l’Est cette saison. Cinq choses à savoir sur l’équipe qui attendra de pied ferme le Canadien ce jeudi.


Publié à 02h38

Mis à jour à 6h00

Inconfort au lever du soleil

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PHOTO JIM RASSOL, PRESSE ASSOCIÉE

Les Bruins de Boston ont subi une défaite de 6-4 face aux Panthers de la Floride, mardi soir.

À première vue, la défaite de 6-4 des Bruins de Boston face aux Panthers de la Floride, mardi soir, ne semble pas catastrophique. En y regardant de plus près, on constate cependant que les Bears n’ont jamais été de la partie à Sunrise, où ils se sont temporairement retrouvés avec des déficits de 5-1 et 6-2. «Nous n’avons pas été bons dans beaucoup de départements», a résumé l’entraîneur-chef Jim Montgomery aux médias de Boston après le match. Pour n’en cibler qu’un : la défense. Le gardien Joonas Korpisalo, en fait, était complètement livré à lui-même. Toutes situations confondues, les Panthers cumulent 5,4 à 5,7 buts anticipés. On peut facilement s’attendre à ce que les Bruins, en congé mercredi, montrent les dents face au Canadien ce jeudi soir, notamment pour leur premier match de la saison à domicile.

Un successeur à Bergeron?

La saison dernière, Charlie Coyle et Pavel Zacha se sont partagé la tâche ingrate de remplacer Patrice Bergeron et David Krejci au centre. Ils ont relevé le défi avec un certain succès dans les circonstances, mais après une campagne au cours de laquelle l’équipe s’est repliée tant offensivement que défensivement, un renfort semblait nécessaire. Le directeur général Don Sweeney a ainsi embauché Elias Lindholm sur le marché des agents libres, pour la somme frugale de 54,25 millions pour sept ans (moyenne de 7,75 millions). L’an dernier, le Suédois de 29 ans a connu une saison ordinaire avec les Flames de Calgary et les Canucks de Vancouver, même s’il a semblé rebondir à Vancouver en séries éliminatoires. Malgré tout, ce candidat au Trophée Selke en 2022 ressemble beaucoup au successeur de Patrice Bergeron, une comparaison qui n’a pas tardé à émerger à Boston. Lindholm a indiqué à juste titre Globe de Boston que le Québécois faisait partie, avec Anze Kopitar, des joueurs dont il s’inspire depuis le début de sa carrière.

Une défense parmi les élites

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PHOTO CHARLES KRUPA, PRESSE ASSOCIÉE

Nikita Zadorov

Existe-t-il une combinaison plus naturelle, du moins sur le papier, que celle de Nikita Zadorov et des Bruins ? L’un des défenseurs les plus grands (6’6″) et costauds (248 lbs) de la LNH, le Russe de 29 ans a pris des allures de force de la nature au cours des dernières années, notamment en séries éliminatoires. à Vancouver au printemps 2024. À Boston, il rejoint un effectif déjà bien doté, au point qu’avec Charlie McAvoy, Hampus Lindholm et Brandon Carlo, l’équipe pourrait bien compter sur l’un des meilleurs top 4 du circuit cette saison. Le média de l’Athletic vient de citer la défense des Bruins parmi les trois meilleures de la ligue, aux côtés de celles de l’Avalanche du Colorado et des Hurricanes de la Caroline. Comme nous le savons, cela n’a pas vraiment fonctionné pour eux lors du lever de rideau en Floride, mais cela devrait encore s’améliorer d’ici peu.

Swayman, enfin !

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PHOTO MICHAEL DWYER, ARCHIVES PRESSE ASSOCIÉE

Jérémie Swayman

Cela n’a pas toujours été joli, mais le différend contractuel entre l’organisation et Jeremy Swayman est enfin terminé. Le gardien de but de 25 ans a signé le week-end dernier un contrat de huit ans qui lui rapportera un total de 66 millions de dollars (8,25 millions de dollars en moyenne). L’Américain se hisse ainsi au cinquième rang des gardiens les mieux payés de la ligue, à égalité avec Ilya Sorokin des Islanders de New York. Et c’est probablement mérité. Sur le Connor Helleybuck, Igor Shesterkin et Linus Ullmark, son coéquipier à Boston jusqu’à l’été dernier. Avec le départ d’Ullmark à Ottawa, Swayman n’a désormais d’autre choix que de s’établir définitivement parmi les meilleurs gardiens du circuit.

Consultez l’article HockeyViz

Montgomery en fin de contrat

Le métier d’entraîneur-chef dans la LNH est déjà connu pour sa précarité, c’est encore pire lorsqu’un pilote entame la dernière année de son contrat. C’est la situation dans laquelle se trouve le Montréalais Jim Montgomery, qui dirige les Bruins depuis 2022. La question a bien sûr été soulevée par les journalistes locaux lors du camp d’entraînement. Montgomery a démontré son désir de demeurer au sein de l’organisation depuis longtemps, et son patron Don Sweeney a indiqué que des discussions avaient déjà eu lieu pour une nouvelle entente, sans entrer dans les détails. Aidé par une saison record en 2022-23, les Bruins sont, de loin, la meilleure équipe de la LNH depuis que Montgomery a pris ses fonctions – 144 points de classement, 20 de plus que les Hurricanes de la Caroline, deuxièmes. Cependant, l’équipe n’ayant pas réussi à franchir le deuxième tour des séries éliminatoires au cours des cinq dernières années, on peut se demander si, en cas de faux départ en octobre et novembre, la direction ne serait pas tentée d’opérer des changements en arrière-plan. banc. Montgomery a certes remporté le Trophée Jack Adams en 2023… mais ce fut aussi le cas de son prédécesseur Bruce Cassidy en 2020… à peine deux ans avant son licenciement.

 
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