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Martin St-Louis rappelle Lane Hutson à l’ordre

Le message de Martin St-Louis à Lane Hutson, lancé sur les ondes du 98,5 FM au micro de Mario Langlois, était pour le moins cinglant.

Sans prononcer le mot « égoïste », St-Louis a tout de même reproché subtilement à son jeune défenseur de penser un peu trop à lui-même et pas assez à l’équipe.

Entre les lignes, il devient évident pourquoi Hutson n’a pas été placé sur la première unité en avantage numérique : son jeu défensif laisse à désirer.

“Il devra apprendre, mais c’est un joueur très talentueux”St-Louis a d’abord concédé, avant de rapidement ramener Hutson à la dure réalité de la LNH.

« En tant qu’entraîneur, vous devez le coacher de la bonne manière. Il faut être prudent. Il doit avoir le même niveau de jeu défensif que nous, mais il faut lui donner un peu de liberté offensive. »

Le message est clair : Hutson est brillant avec la rondelle, mais il doit cesser de penser uniquement à ses prouesses offensives.

Il doit comprendre que ses décisions sur la glace ne concernent pas seulement son jeu, mais toute l’équipe.

Cette sortie de St-Louis en dit long sur la dynamique actuelle entre le sélectionneur et le jeune prodige. Hutson, qui a été acclamé pour sa créativité tout au long du camp, ses passes magistrales et sa vision du jeu, s’est soudainement retrouvé rappelé à l’ordre.

Oui, il a du talent, mais le Canadien ne peut pas se permettre de laisser des trous défensifs s’ouvrir à chaque poussée offensive fulgurante de Hutson.

St-Louis, en bon stratège, cherche à tempérer l’enthousiasme offensif de son jeune défenseur, et il ne tourne pas autour du pot.

“Il doit savoir que les décisions qu’il prend, ses décisions concernent l’équipe, pas seulement lui”» a-t-il ajouté en soulignant l’importance du collectif, comme pour rappeler à Hutson qu’il ne peut pas se permettre de jouer seul dans un sport aussi collectif que le hockey.

Si certains ont vu dans ce commentaire une simple critique constructive, d’autres y ont vu un avertissement.

St. Louis n’est pas du genre à laisser un joueur talentueux faire ce qu’il veut. Il impose une norme, et Hutson devra s’y conformer.

Soyons honnêtes et ne nous laissons pas tromper. St-Louis explique pourquoi Hutson ne fait pas encore partie de la première unité en avantage numérique, malgré le fait que la grande majorité des partisans et des observateurs réclament à grands cris de le voir à ce poste.

Jusqu’à ce que son jeu défensif soit à la hauteur des exigences de son entraîneur, Hutson devra se contenter d’un rôle plus petit.

Pour St. Louis, il ne s’agit pas seulement de laisser un joueur briller offensivement, mais de s’assurer qu’il assume ses responsabilités des deux côtés de la glace.

Martin St-Louis a envoyé un message clair à Lane Hutson : le talent brut ne suffit pas. Si Hutson veut progresser et s’imposer comme un pilier au sein du Canadien, il devra prouver qu’il est capable d’assumer pleinement ses responsabilités défensives, et pas seulement de faire des sursauts offensifs spectaculaires.

En jouant plus collectivement, en pensant à l’équipe avant lui, Hutson gagnera la confiance de son entraîneur et, peut-être, finira par obtenir cette fameuse place au sein de la première unité en avantage numérique.

Mais pour l’instant, St. Louis ne fait aucun compromis : il veut un joueur complet, pas une étoile montante obsédée par ses propres stats.

La vérité est que nous avons besoin de cette étoile montante sur la première unité en avantage numérique.

Martin St-Louis s’est livré à un discours confus pour justifier les échecs de son avantage numérique, et honnêtement, cela frôlait le non-sens.

Au lieu de reconnaître que son plan est inexistant et que son jeu de puissance manque de mordant, il préfère noyer les journalistes sous une avalanche de termes vagues, sans réelle direction.

« L’avantage numérique, c’est de leur donner une base et ensuite de laisser vos joueurs vedettes utiliser les principes dont on parle tout le temps »a-t-il déclaré.

Mais sur quelles bases, exactement ? Après un camp d’entraînement où l’équipe n’a marqué aucun but en avantage numérique (0 sur 30 !), on est en droit de se demander si ce « plan » existe vraiment.

Et c’est là le problème : il n’a tout simplement pas de plan.

St. Louis essaie de nous vendre l’idée que nous devons simplement laisser nos joueurs “lisez-vous”que nous avons besoin de mouvement avec « intentions »mais en réalité, rien de tout cela ne se matérialise sur la glace.

C’est le chaos total en avantage numérique. Pas de structure claire, pas de stratégie cohérente. Ce n’est pas en lançant des principes vagues comme « bouger avec des intentions » que le jeu va miraculeusement transformer.

Si les joueurs eux-mêmes ne savent pas où se positionner ni comment utiliser efficacement l’espace, comment pouvons-nous espérer marquer ?

St-Louis semble surtout chercher à cacher le manque de réelle stratégie en essayant de faire croire que tout repose sur les décisions improvisées des joueurs.

Et pourtant, la solution semble évidente : Lane Hutson. C’est là que le discours de Saint-Louis perd toute crédibilité. Hutson devrait être au centre de ce fameux « plan » d’avantage numérique, celui qui pourrait organiser, structurer et redynamiser un jeu qui en a cruellement besoin.

Il a toutes les qualités pour occuper ce rôle de quarterback : sa vision du jeu, son intelligence et sa capacité à créer des espaces sont exactement ce qu’il faut pour débloquer une offensive si honteuse qu’on regarde le terrain quand l’attaque à cinq est lancée. lancé sur la glace.

Mais non, St-Louis préfère s’enliser dans des explications confuses sur le déplacement et la lecture du jeu, plutôt que de donner les clés à son défenseur le plus talentueux.

Au lieu d’exploiter au maximum le potentiel de Hutson, St. Louis continue de lui reprocher subtilement de ne pas être suffisamment responsable défensivement.

Mais ce n’est pas ce dont l’équipe a besoin en ce moment. Ils ont besoin d’objectifs, d’étincelles, de créativité. Et Hutson est le plan dont nous avons besoin, pas une pseudo-philosophie sur la lecture du jeu qui, jusqu’à présent, n’a mené nulle part.

Le discours de Martin St-Louis sur l’avantage numérique ne tient pas la route. En parlant d’intentions, de mouvements et en lisant le jeu sans vraiment expliquer comment cela se traduit réellement sur la glace, il ne fait que détourner l’attention du vrai problème : il n’a pas de plan clair.

Et tant qu’il refusera de confier à Lane Hutson la responsabilité du jeu de puissance, cet aspect crucial du jeu du Canadien continuera de passer à travers le vide.

Une chose est sûre : jeter Lane Hutson sous le bus au lieu de le mettre dans le train ne va pas résoudre ses problèmes.

 
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