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Une couverture médiatique « toxique » en Slovaquie à ses yeux

On parle souvent du marché montréalais comme étant un marché assez intense. C’est.

Mais l’intensité du marché (fans, médias…) n’est pas la même qu’ailleurs. Cela se traduit différemment qu’en Slovaquie, par exemple. Et Juraj Slafkovsky peut en parler.

En fait, c’est précisément ce qu’il a fait avec Arpon Basu. Le journaliste de The Athletic a passé du temps avec lui pour lui parler de ses racines et vous pouvez lire le résultat dans le texte suivant :

Ce que l’on observe, c’est que Slaf voit différemment sa vie à Montréal et en Slovaquie. Ici, il peut faire ses courses ou sortir sans toujours être dérangé. C’est un peu, mais pas trop.

Mais à la maison ?

Ce qu’il dit confirme ce que de nombreux joueurs slovaques ont dit dans le passé : Slaf est une méga-star en Slovaquie et il n’est jamais tranquille. Cela devient lourd pour lui.

En fait, il a même utilisé le mot « toxique » en parlant de la couverture médiatique de lui chez lui. Et ce n’est pas quelque chose qu’il ressent lorsqu’il est au Québec.

Évidemment, ce n’est pas du gâteau ici. Mais il aime le fait que sa maison ne soit pas exposée à l’air libre ici et que les gens ne viennent pas sonner à sa porte tous les jours comme c’est le cas en Slovaquie.

C’est dur pour lui, mais aussi pour sa famille.

Ce que je retiens aussi de l’excellente entrevue d’Arpon Basu, c’est qu’en étant à Montréal, il veut se concentrer uniquement sur le hockey. Il a clairement la personnalité pour faire les choses à Montréal.

Cela explique notamment pourquoi le CH l’a repêché.

Slaf veut gagner et ça se sent. Il n’hésite pas à dire que le programme de l’équipe nationale slovaque n’est pas assez compétitif et qu’il ne faut pas se concentrer uniquement sur ses statistiques personnelles pour gagner dans la LNH.

Cela se voit en sachant qu’il aurait pu signer plus dans quelques années, qu’il veut remporter la Coupe… et en voyant comment il réagit, parfois, après une défaite de son équipe.

C’est le genre de gars qu’on croit quand il dit que perdre lui fait mal.

Depuis le début du camp, Slaf est de retour avec Nick Suzuki et Cole Caufield. Il sait qu’il a la pression de répéter ses performances de l’année dernière (dès la seconde moitié de saison, évidemment) et il veut être prêt.

Je ne vais pas parier contre Slaf. D’après ce que l’on voit généralement de lui, il ne semble pas limiter ses efforts pour s’améliorer. Pour le meilleur ou pour le pire, sa bizarre formation de l’été 2023 le prouve.

Sa progression entre 2022 et 2024 est très notable. Qu’en sera-t-il en 2026 ? Avoir.

En rafale

– Il est de retour.

– Bien joué.

– Ouah.

– Bonnes nouvelles.

– C’est parti pour le hockey à Salt Lake City.

 
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