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Horner juge les jeunes pilotes « mieux préparés » pour la F1

Avec l’arrivée de Liam Lawson au Grand Prix des États-Unis, la grille de F1 2024 accueillera un nouveau jeune pilote. Même si le Néo-Zélandais n’est plus considéré comme un rookie, ayant participé à plus de deux épreuves de la discipline, il peut être placé dans la catégorie débutant au même titre que Franco Colapinto.

Les performances du pilote argentin, comme celles de Carlos Sainz et du remplaçant de Kevin Magnussen, Oliver Bearman, et de Liam Lawson l’année dernière, ont impressionné. Colapinto continue de montrer qu’il était effectivement un très bon choix pour prendre la place de Logan Sargeant. Le pilote Williams a déjà marqué ses premiers points en F1, réussi à atteindre la Q3, à se qualifier devant son équipier et à recevoir en piste les éloges de Sergio Pérez, le tout en seulement trois Grands Prix disputés.

Alors que de nombreuses équipes hésitent entre miser sur la jeunesse ou jouer la sécurité avec l’expérience, les jeunes pilotes démontrent en réalité que miser sur leur montée en puissance dans la discipline ne serait pas si dangereux, bien au contraire. Cependant, de nombreux facteurs entrent en jeu dans la titularisation d’un pilote et rien ne permet de prédire comment il se comportera au volant d’une F1.

De plus, les outils mis à disposition pour aider à découvrir les jeunes pilotes ne sont pas vraiment à jour. La FIA a même proposé le projet d’une course sprint de Formule 1 réservée aux seuls débutants, qui ne verra pas le jour avant 2025. La Formule 2 fait partie de ces outils permettant la promotion de jeunes talents. Cependant, le directeur de Red Bull, Christian Horner, estime qu’il est difficile de comprendre le véritable niveau des pilotes engagés dans ce championnat.

“J’ai du mal à comprendre le niveau en Formule 2 ces jours-ci”déclare le patron britannique sur le podcast F1 Nation. « Parce que quand on regarde le travail d’Oliver Bearman [actuellement 15e du classement de F2] l’a fait lorsqu’il a remplacé Carlos Sainz en F1 chez Ferrari et sur l’un des circuits les plus difficiles du calendrier en Arabie Saoudite, il ressemblait à un vétéran. Et il l’a fait contre un coéquipier coriace [et encore] contre Nico Hülkenberg [en remplacement de Kevin Magnussen à Bakou] plus récemment.

« Colapinto a été une surprise totale, car il est passé inaperçu en F2 [il a remporté une course sprint cette saison et se classe septième du championnat]personne ne parlait de lui et puis il a sauté dans la Williams, et il a été exceptionnel dans les quelques courses qu’il a disputées. C’était vraiment très impressionnant. C’est donc difficile à dire. Est-ce que cela veut dire que [Isack] Hadjar [deuxième du championnat de F2 et pilote de réserve Red Bull]les vaincre tous, est-ce une bonne option ? Tant que nous ne leur donnerons pas une chance, nous ne le saurons pas.

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Franco Colapinto, Williams FW46

Photo de: Sam Bloxham / Images de sport automobile

Visa Cash App RB a, comme Williams, franchi le pas en préférant les jeunes à l’expérience et en remplaçant Daniel Ricciardo par Liam Lawson. Lorsqu’il fait son apparition en F1 en 2023, toujours en remplacement de Ricciardo, alors blessé, le Néo-Zélandais avait déjà largement fait ses preuves.

Horner estime que la raison pour laquelle ces jeunes pilotes connaissent autant de succès est qu’ils se lancent dans le sport sans aucune influence de l’expérience, comme des pages blanches prêtes à être noircies à l’encre, avec une seule idée en tête. : roulez le plus vite, quelle que soit la monoplace.

“Quand vous venez en Formule 1, vous recevez énormément d’informations”déclare-t-il. “Tout le monde analyse la force avec laquelle vous freinez, où vous freinez, quand vous freinez, votre style, votre positionnement, la façon dont vous gérez le pneu, toutes ces choses. Vous recevez toutes ces informations. Et ce que l’on a tendance à constater chez les jeunes, c’est qu’ils semblent avoir la capacité de s’adapter très rapidement.

“Peut-être qu’ils réussissent parce qu’ils ne sont pas influencés par d’autres idées préconçues sur la façon dont une voiture devrait être [pilotée] ; ils s’adaptent simplement et conduisent rapidement. À mesure que les conducteurs progressent dans leur carrière et acquièrent de l’expérience, ils perdent l’habitude de conduire des voitures moins performantes ou des voitures présentant des défauts, car ils les comparent toujours à certaines des meilleures voitures dont ils disposaient.

« C’est difficile à dire, mais les enfants qui arrivent ont faim et roulent comme des fous. Et c’est ce que nous constatons avec tous ces juniors qui arrivent en ce moment ; ils sont, comme vous l’avez dit, mieux préparés. Ils roulent bien, ils savent économiser les pneus, etc.

 
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