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Match NBA au Centre Bell

Petit samedi soir en automne. A 19 heures, le soleil s’est déjà couché. La télé est allumée. Sénateurs canadiens. À ma gauche, mon plus jeune regarde le match du CF Montréal sur son téléphone. À ma droite, sur ma tablette, les frappeurs des Mets déchiquetent les releveurs des Phillies.


Publié à 1h17

Mis à jour à 7h45

Texte.

Une amie m’envoie une photo d’elle et de son petit ami au Dodger Stadium. Sautez le match. Shohei Ohtani frappe un long trois points. Je ne suis guère jaloux. « Vous pouvez dire à vos petits-enfants que vous avez vu un morceau d’Ohtani en personne. » Réponse : « Apparemment, même si à l’époque, je n’avais pas bien compris. Quoi qu’il en soit, grosse ambiance. »

Mon téléphone portable vibre.

Notification.

Vanderbilt, le petit minou du football universitaire, a battu l’Alabama, la meilleure équipe de la NCAA. Les supporters envahissent le terrain et renversent un poteau de but. Retour au CH. C’est un peu plat. Jetez un œil aux médias sociaux. Wow, le poteau de but de Vanderbilt a atteint le centre-ville de Nashville. Le retrouver devient notre projet de fin de soirée, jusqu’à ce que les étudiants le déposent au fond de la rivière Cumberland.

Vive octobre !

Pour les amateurs de sport, c’est un mois formidable. Celui de la variété et de l’abondance.

La LNH et la NBA commencent leurs activités. La NFL et la Premier League poursuivent leurs saisons. La Ligue canadienne de football et la MLS passent en mode séries éliminatoires, tandis que le baseball nous offre les Séries mondiales. C’est sans compter le tennis, le hockey junior, les sports universitaires et ceux de nos enfants.

Chaque soir, il se passe quelque chose. Et au cœur de cet horaire déjà chargé, une nouvelle tradition s’est instaurée depuis 10 ans : un match préparatoire NBA à Montréal. On en parle peu, car les équipes viennent d’ailleurs, et le match n’a pas d’impact sur le classement, mais il reste un événement populaire et apprécié.

J’étais au Centre Bell dimanche soir pour l’affrontement entre les Raptors de Toronto et une équipe très, très éloignée de nos préoccupations, les Wizards de Washington. C’était plein. L’ambiance était électrique. La foule a réagi comme sur des roulettes, ici à un panier de Chris Boucher, là aux instructions de la mascotte des Raptors ou encore à une apparition de la légende Vince Carter. LE faire la fête se leva encore une fois.

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PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

Chris Boucher

Un gros succès, sachant que Montréal n’a pas de club NBA et qu’il n’y a aucune promesse d’en attirer un de si tôt. Une Source proche du dossier m’expliquait au printemps dernier que la priorité de la NBA était de conquérir les marchés de Seattle et de Las Vegas. Cela ne veut pas dire que Montréal n’est pas une ville de basket-ball. Je suis convaincu qu’une franchise serait un succès ici. De plus, l’arène est déjà construite. Cependant, la NBA ne peut pas chasser 12 lièvres en même temps.

Néanmoins, l’engouement des Montréalais pour le basket attise la curiosité. Deux équipes professionnelles, l’Alliance et le Tundra, sont basées ici. L’été dernier, l’Alliance maintenait une moyenne de 2 600 spectateurs par match. Les portions universitaires et collégiales sont appréciées des étudiants. Et cet hiver, le club ferme des Brooklyn Nets, en G League, disputera six matchs à la Place Bell, à Laval. Un bel ajout à l’offre locale.

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PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

Bilal Coulibaly et Kelly Olynyk en action

Les promoteurs multiplient ce type d’initiatives sur notre marché – et pas seulement dans le basket. L’hiver dernier, le Groupe CH, très proactif en matière d’événements sportifs, s’est impliqué dans la présentation d’un match de la Ligue nationale de crosse à Laval. Près de 5 000 personnes étaient présentes. La ville de Montréal tente de convaincre la NFL de venir jouer ici pendant plusieurs années.

D’autres métropoles adhèrent pleinement à ce modèle, avec succès. Londres avec la NFL. Tokyo et Mexique avec les ligues majeures de baseball. Prague, Stockholm et Helsinki avec la LNH.

Bien sûr, je préférerais que Montréal ait des équipes dans toutes les ligues majeures. Je me suis résigné ; ça n’arrivera pas. Il n’y a pas d’équipes de la NFL en dehors des États-Unis. Notre offre reste toujours enviable. Depuis quatre mois, nous avons pu voir les meilleurs golfeurs, les meilleurs cyclistes, les meilleurs joueurs de tennis et les meilleurs automobilistes du monde. Sans oublier les matchs de la NBA, de la LNH, de la LCF, de la MLS, de l’équipe féminine de soccer du Canada, ainsi qu’une compétition de plongeon de haut vol qui a attiré une foule immense au Vieux-Port.

Ici, l’abondance et la variété ne se limitent pas qu’en octobre.

C’est toute l’année.

 
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