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Anderlecht en ligne – École des supporters

LUNDI 7 OCTOBRE 2024, 11h15 – chargé

AVIS
Kargameil vous propose ses citations subjectives et sans concession pour le match RSCA – Standard CL du 6 octobre 2024.

Coosemans 7 : S’il fallait résumer trop vite la défaite infligée par le Sporting à sa victime préférée, on dirait que Colin a tout sorti et Epolo rien.
Au-delà de sa tenue impeccable, on note cependant une fébrilité inhabituelle dans son jeu au pied, avec notamment 2 passes très peu inspirées. Pour le reste, il revêt les services bien faits comme des perles sur un collier.

Pilchard 6.5 : Essentiellement concentré sur son travail défensif, Kiki a pratiquement remporté tous ses duels grâce à sa nette supériorité athlétique sur ses adversaires. La contribution offensive du flanc droit est restée limitée, probablement en raison du rezonage régulier de Verschaeren. Killian n’a donc pris aucun risque, le jeu n’en valait rapidement plus la peine.

Sim 7 : Pour paraphraser la comptine « Il bourre, il bourre, le furet du Parc Astrid ! » « . Vorace et agressif dans le duel tout au long du match, il a ponctué sa solide prestation d’un coup de tête victorieux diaboliquement posé sur le poteau d’un Epolo dont la main droite manquait de fermeté. Son bonheur d’être au Sporting est vraiment contagieux.
Carlo a pris sa 5ème carte pour avoir administré un shot de jambon avec une générosité excessive. Il sera suspendu lors du déplacement vers le bas de l’équipe, ce qui assure sa présence au stade Breydel. Si c’est prémédité, c’est un bon jeu de balle.

Boucle 4.5 : Actuellement, le maillon faible du système défensif. Passes rudes et manque d’autorité évident lors de plusieurs duels. Une fois de plus, le stade a fait vibrer le stade lorsque le VAR a contrôlé son intervention peu académique dans les 16 mètres. Il met cependant parfaitement Dreyer sur orbite pour planter une troisième rose pleine d’épines dans le jardin d’Epolo. Actuellement en dessous des standards attendus d’un ancien défenseur du PL.

N’Diaye 6.5 : Moussa est de retour aux affaires. Déjà très bon au Pays Basque, le latéral gauche a montré qu’on pouvait vraiment compter sur lui. Très à l’aise balle au pied, sa vitesse et sa vivacité lui confèrent un réel avantage pour créer des décalages sur l’aile.

Fermeture éclair 6.5 : Mats est sans aucun doute l’un des joueurs les plus impactés positivement par le changement d’entraîneur. Un peu comme s’il avait retrouvé ses vitamines brugeoises ou brisé ses chaînes. Comme jeudi, il a joué plus haut et a davantage participé à la construction du jeu. Son intensité et son langage corporel sont montés de 2 crans.

Léoni 6 : Théo a fourni la courroie de transmission avec la grinta et le volume que l’on connaît de lui. Les efforts déployés à Saint-Sébastien semblaient encore sous son contrôle, ce qui rendait parfois ses actions quelque peu confuses. Son petit micmac avec Yari sur l’ouverture du score était pourtant limpide, sauf pour la défense liégeoise qui n’y voyait que du feu.

Stroeykens 8: Si vous cherchez l’homme du match, ne vous inquiétez plus et votez pour Super Mario ! Au four, au moulin et à la caisse. Heureusement, le crémier n’était pas sur la pelouse, il aurait quand même réussi à le fabriquer lui-même par-dessus le marché.
Plus sérieusement, par moments, j’ai cru voir en lui une version 2.0 de Degryse. Mais je ne crois pas que ce soit mes yeux.

Degréf 6 : Première titularisation dans la cour des grands pour le énième Neerpede Boy. Mission accomplie. Très intéressante dans la première demi-heure durant laquelle le jeu du Sporting a eu un coup de cœur côté gauche. Ses perforations ont ainsi suscité beaucoup d’inquiétudes auprès de l’arrière-garde liégeoise. Malheureusement, le réservoir d’essence, largement vidé par l’épuisant voyage, 3 jours plus tôt en Espagne, a logiquement atteint la réserve prématurément. Fredberg cherchait un ailier ? Hubert l’a trouvé dans la boîte à myosotis de Riemer !

Verschaeren 7 : Nous le pensions perdu dans une spirale négative sans fin.
N’en déplaise à Lamartine, il ne vous manque qu’un seul être et tout est… repeuplé !
A la passe décisive sur l’ouverture du score, on le voyait de plus en plus proposer les actions virevoltantes dont il nous avait affamé. Au bon endroit pour terminer l’action de Dolberg qui ne l’était malheureusement pas. Comme le Sporting, il reprend vie et c’est vraiment sympa.

Dolberg 8 :Golden Casque est transfiguré. Quel engagement, quelle intensité dans ses actions ! Est-ce une tradition danoise d’offrir un cadeau pour son propre anniversaire ? Sa petite séquence de bridge, patate chaude pour brûler les gants mal ignifugés d’Epolo, ne manquait qu’un joli ruban violet pour gâter le public.
Kasper fera encore une fois preuve de sa classe folle sur le but annulé. A ce niveau, Dolberg est tout simplement hors norme pour la JL.

Édition 6 : Pas dans son état d’esprit d’avant-match, il a dû sortir de sa réserve pour remplacer Degreef qui tirait la langue depuis un moment déjà. Il l’a joué sobrement. Auteur cependant d’une prestation intéressante bien que non encadrée.

Dreyer NC : Ses 2 premières actions ont été catastrophiques. Le 3ème s’est terminé entre les mains d’Epolo dans le plus pur style Dreyer. Et si c’était enfin le début de sa saison ?

Vazquez, Augustinsson, Ashimeru NC

Hubert 7

Compte tenu des problèmes de santé de Dendoncker et d’Edozie, le casting initial semblait logique même s’il faut souligner que la titularisation de Degreef est un choix délibéré du sélectionneur, renvoyant ainsi Dreyer aux strapontins au profit de Verschaeren.

3-0 sous les rayons d’un soleil que les Bronzés n’auraient pas renié, cette journée au Lotto Park a été véritablement Splendide.

Embrasse qui tu veux : la partition est nette et sans faille. Surtout, ne boudons pas notre plaisir !

Cependant, pour être juste, l’humilité nous oblige à reconnaître que le Sporting n’a pas joué un rôle très important.
Certains diront à juste titre qu’il n’en avait même pas besoin pour triompher puisque le Standard est dans une mauvaise passe.
À vrai dire, les événements se sont en réalité déroulés selon un scénario que l’on pourrait qualifier d’idéal.

En hommage à Jean-Claude Dusse, tout d’abord, une ouverture de partition précoce, un peu sortie de nulle part.

Ensuite, une incapacité manifeste des Rouches à profiter de la maladresse des Mauves, pourtant bien moins rares que les cheveux sur la tête de ce brave Jean-Claude.

Pour conclure, sans malentendu bien sûr, le coup de grâce porté par Dolberg en mode stick.

Finalement, une deuxième période totalement maîtrisée et alors qu’un demi-danger aurait pu remettre en cause la sérénité de la nôtre, Coosemans a écrasé sans sourciller tout espoir de rébellion.

Dreyer s’est même offert le luxe de nous offrir du vin chaud pour nous récompenser.

Bref, le ballon a plutôt bien roulé et Hubert a pu troquer sa salopette de travail contre une tenue de soirée bien méritée.

Le Standard, de son côté, pourrait reprendre sa longue marche à l’ombre et regagner les bords de Meuse l’air abattu sur l’air désespéré de « Quand te reverrai-je, merveilleux pays ?

Un coup double et pas de fatigue majeure après l’exploit retentissant en terre basque.

Zeno et Romelu, pour une fois Césars du meilleur second rôle, se sont chargés de porter encore plus haut, le drapeau violet de cette noblesse qui oblige.

Une noblesse qui ne manquait pas à la conscience de Lotto Park en huant avec insistance les irresponsables qui ont endommagé l’image de nos armoiries sur les terres espagnoles, se comportant comme des conquistadors sans la moindre moralité.

Lorsque le buzz de la victoire s’est un peu estompé, la désignation de T1 est devenue le centre mondial de conversation de La Coupe à la Place De Linde,

A ce sujet, je dirais qu’au-delà de son talent devenu indéniable, Hubert a peut-être, comme signe, simplement le bon prénom.

Dans l’Ancien Testament, le jeune David remporte, par ruse et envers et contre tout, le combat qui l’oppose à Goliath, présumé plus fort.

Le sport n’est plus le géant qu’il était et doit donc faire preuve de créativité et d’innovation s’il veut continuer à triompher de l’adversité.
Cela passe aussi par le bon choix de celui qui préparera ses plans de bataille en faisant preuve d’intelligence, de détermination et d’audace.

Ce dimanche à 15h30, Lotto Park s’est clairement positionné sur la question, chantant en substance, à Hubert, un « Je te trouve beau » que la direction du club aura du mal à ne pas entendre. .

Comme Coosemans cet été, l’intermittent de l’émission est candidat au rôle principal et ce dernier a parfaitement convaincu lors de son audition.

Le jeune premier mérite donc d’avoir aussi son nom à l’affiche et tant pis pour les stars attendues ici et là.

Ne s’agit-il pas de cinéma ?

Alors, agissez !

COYM
Kargamel

Article dédié à feu Michel Blanc et au convalescent Phil Bomber.

Source : © Source interne

 
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