Pierre Mignoni a contenu sa colère suite à la défaite de Toulon face à Clermont (19-18). Le manager du RCT se souvient encore des excellentes performances de ses joueurs.
Les faits arbitraux de la dernière action ont semblé vous agacer. Est-ce que c’est ce qui compte pour vous ?
Tout d’abord, félicitations à Clermont qui a gagné son matchce qui est revenu un peu avec notre indiscipline. Cela les a remis, à mon avis, sur les rails, même si je pense que c’était un match qui a été contrôlé pendant au moins 60-65 minutes. On perd un peu le contrôle, on fait un test. Pour le reste, je félicite mes joueurs.
Selon vous, qu’est-ce qui fait la différence dans cette rencontre ?
Cela se résume à des détails. On sait très bien que des matches comme celui-ci sous la pluie doivent être maîtrisés du début à la fin. Il faut être très discipliné, il faut être un tueur quand il le faut. Il me semble que nous l’avons été, mais nous n’avons pas été récompensés, c’est comme ça. Alors ce soir, on félicite Clermont. On prend un point, on ne revient pas à zéro.
Malgré cette défaite, quelle est pour vous la plus grande satisfaction, du côté des joueurs ?
L’état d’esprit, comme depuis le début de la saison. Je suis vraiment triste pour mes joueurs. Même s’il faut reconnaître que Clermont n’a pas non plus volé sa victoire en fin de match. Ils sont partis à sa recherche pendant le Money Time. Mais je suis triste pour mes joueurs.
On vous a vu avoir du mal à lancer votre jeu…
Pour les deux équipes, c’était compliqué. Ce sont des matchs compliqués sous la pluie. Vous devez avoir le contrôle. Je pense que nous l’étions, honnêtement. Sauf deux, trois fois. Sinon, il m’a semblé qu’on avait fait un match assez maîtrisé sous la pluie.
Menés jusqu’à la 76e minute, les Clermontois ont réussi à renverser Toulon dans le Michelin grâce au pied de Benjamin Urdapilleta. Victoire finale sur le score de 19-18 pour l’ASM. Le RCT doit se contenter du point de bonus défensif.
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De toute façon, vous devez être fier de la belle performance défensive de votre équipe ?
C’est pour ça que quand je vous dis que je suis triste pour mes joueurs, je suis triste. Parce qu’un match comme ça, on ne se paie pas. On prend un point, mais il nous en manque trois.
Que leur avez-vous dit exactement dans le vestiaire ?
C’est entre nous.
Vous êtes en colère après le dernier maul de Toulon, mais le sort de la partie a-t-il été décidé avant ?
Je ne dirai rien de ma colère. Je reste calme. Nous resterons dignes. Je félicite Clermont. Voilà pour le reste. Ce match était contrôlé, je pense qu’on aurait dû le gagner, mais c’est comme ça. C’est mon avis.
C’est surtout sur la dernière action que vous sentez la victoire vous échapper…
(il coupe) Non, ce n’est pas seulement cette dernière action. Vous regarderez la vidéo comme moi. Je ne veux pas parler. (il laisse un silence)
Quatre points contre le Stade Français, un point à Clermont… Cela reste malgré tout positif comptablement avant de monter sur la pelouse du Racing 92 ?
Oui bien sûr. Comme je le dis, on ne repart pas avec zéro point. Et ça fait cinq jours que ça dure donc il faut le garder. Nous étions parvenus à avoir plus sans être faussement modestes : nous étions parvenus à nous imposer. Nous voulons gagner partout. Nous voulons fouetter partout. Ce soir, on prend un point et je vous le dis : il nous en manque trois. Nous sommes déçus et je suis en colère et surtout triste pour mes joueurs. C’est comme ça. Je vais me calmer.
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