l’éclat de fierté des Franciliens

C’est peu dire que les deux clubs franciliens, le Racing 92 et le Stade français, étaient au bord de la dépression nerveuse avant le début de cette 5ème journée. A noter que face à la tempête, les deux entités avaient réagi de manière très disparate. Le club de la Porte d’Auteuil, convaincu que le marasme propre au début du championnat nécessitait un électrochoc, a décidé de se séparer de son entraîneur principal Karim Ghezal et à ce sujet, le directeur sportif de l’entité parisienne, Laurent Labit, a déclaré immédiatement: « Nous avons décidé d’arrêter notre collaboration avec Karim. J’en assume la responsabilité. Nous avions imaginé une collaboration et une organisation. Force est de constater qu’il y a eu des dysfonctionnements, des divergences, dans certains domaines, dans certains sujets. C’est pourquoi nous avons décidé d’arrêter […] Ce n’est pas seulement une question de choix des joueurs, de staff, il y a aussi des questions de formation, de vision du jeu. Il faut être aligné au minimum. Et si ce n’est pas le cas… Avant que ça n’aille trop loin, avant que les choses ne s’affrontent, mieux vaut repartir en bons termes. Cela se produit et je suis sûr que Karim rebondira et connaîtra une belle carrière.

Lancaster n’aurait pas été licencié en cas de défaite à Vannes

L’opération « coup de poing » menée par les Soldats Roses a, dans le même temps, donné lieu à un remaniement dans la capitale – Julien Tastet s’occupant désormais du secteur de la conquête dans son intégralité quand l’Anglais Paul Gustard en est désormais l’entraîneur principal. – et une réaction face à Montpellier, autre club également sous tension : samedi après-midi, les Parisiens ont fait le boulot, sans briller, relançant par la même occasion une saison forte jusqu’ici mal barrée.

A quinze kilomètres ? La vieille dame des Hauts-de-Seine a certainement toussé dans son mouchoir et était plus agitée que d’habitude, avant de se rendre dans le joli stade du Morbihan. Dans la semaine, Laurent Travers et Jacky Lorenzetti ont appelé à la révolte de leurs joueurs, quand le discours de Stuart Lancaster a été plus mordant qu’à son habitude mais jamais, au grand jamais, l’ancien entraîneur du XV de la Rose, en poste depuis un peu plus d’un an, n’était pas directement menacé. “Confiance !”Un Racingman nous a même écrit jeudi soir, lorsque nous lui avons demandé quel serait l’avenir du patron sportif des Ciel et Blanc en cas de défaite à Vannes.

A partir de là ? Il n’y a pas eu de défaite en Bretagne et quoi qu’on pense du contenu francilien – fébrile, fragile, atone – à La Rabine, les coéquipiers de Gaël Fickou, qu’on le regarde ou non, ont relevé la tête et stoppé l’hémorragie. Est-ce le début d’une nouvelle saison pour eux ? La réception de Toulon ce week-end à Créteil en dira plus…