Rugby dans l’Aude, Guissan (Fédérale 1) se déplace sur le terrain d’une Formule 1

Jean-Baptiste Cuq (41 ans, directeur d’école maternelle à Béziers) entraîne les arrières de l’Aviron Gruissanais pour sa troisième saison. Il est associé à Laurent Pous. Première évaluation au début du deuxième bloc.

Quel bilan tirez-vous du premier bloc ?

Une belle victoire à Mazamet ternie par la réception de Céret, un de nos pires matches en Fédérale 1 depuis que j’entraîne Gruissan. Cela nous a complètement manqué. Donc sur ces trois premiers matches, on a fait preuve d’irrégularité. On s’est rendu compte de la densité des équipes dans ce groupe dit toulousain.

Concernant le match contre Castelnaudary…

On regrette beaucoup cette défaite (19 à 17) car on a le sentiment d’avoir trouvé certaines clés pour les déstabiliser. Nous n’avions pas assez de contrôle. Notre indiscipline nous a pénalisés.

Que pensez-vous de ce nouveau bloc avec, encore une fois, deux déplacements (St-Sulpice et Gaillac) pour un seul accueil (L’Isle-en-Jourdain) ?

On sait que notre début de championnat est complexe avec deux réceptions en six matches. Les deux prochains matches seront cruciaux, d’autant que nous nous évaluerons face à des équipes qui ont eu l’opportunité de passer au niveau supérieur ou qui souhaitent le faire.

St-Sulpice est-il un leader incontesté ?

Saint-Sulpice est un club qui me tient à cœur. J’y suis allé lors de mon arrivée dans la région toulousaine à mon arrivée en sport études à Toulouse et mon père a entraîné cette équipe pendant quelques années. Je connais très bien la ferveur du village, des gens qui composent ce club. Avec un staff très pointu, il n’y a pas de surprise à les voir au sommet. Ils occupent le haut du classement depuis un certain temps déjà.

St-Sulpice marque en moyenne 27 points par match. Comment s’opposer ?

St-Sulpice est une machine sûre de ses atouts, un collectif huilé. Alors jouons sans complexes car nous avons des atouts. Amusons-nous et faisons le moins d’erreurs possible.