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Des JO de Rio à la Coupe de l’America en passant par l’Aviron Villeneuvois, le fabuleux parcours de Thibaut Verhoeven

l’essentiel
L’aviron villeneuvois est le plus ancien club de la bastide, et il a toujours su former des sportifs de haut niveau. Le dernier en date est Thibaut Verhoeven. Il vient de rejoindre le club en tant qu’entraîneur.

Sportif polyvalent, rugby dans sa jeunesse, aviron en équipe de avec participation aux Jeux Olympiques de Rio en 2016, multiples titres de champion de France, record de France des 100 km parcourus sur ergomètre pendant la période de confinement pendant la crise sanitaire…, Thibaut Verhoeven aime mes concurrents.

Son dernier défi en date, sa participation au challenge français de la Coupe de l’America lors des régates qualificatives sur le parcours de Barcelone. «Ça a été une belle aventure. Mais je suis, comme toute l’équipe, déçu de ne pas avoir pu aller plus loin dans la compétition. » Mais pour Thibaut, cette expérience de près d’un an présente de nombreux avantages. « J’ai beaucoup appris de l’équipe. C’est même une vraie entreprise puisque nous étions 120. Et je suis convaincu que cela me sera utile dans ce nouveau métier, dans cette nouvelle partie de ma vie.

Car oui, c’est une nouvelle aventure qui va commencer pour le sportif, à la grande satisfaction de Pascal Garcia, président de l’Aviron Villeneuvois. « Je connais bien Thibaut. Et lorsqu’il m’a contacté, il y a un peu plus de 6 mois, j’ai vu une réelle opportunité pour le club. »

« Nous démarrons un nouveau projet pour les 4 prochaines années »

Durant la crise sanitaire, comme toutes les associations, sportives ou non, les chiffres ont chuté. « Mais on reprend le rythme. Nous avions 300 membres au total la saison dernière. Et on devrait avoir le même nombre, voire un peu plus cette saison. Toutes les catégories, qu’il s’agisse de l’aviron de compétition, de jeunesse, de loisir ou de santé, nous attirons du monde » note Pascal Garcia. Et de nombreux licenciés entendent également une surveillance suffisante. « Coralie, qui était salariée au club, est partie vers de nouvelles aventures. Thibaut est donc appelé à la remplacer » ajoute Marie-Françoise Beghin.

Ce qui n’est pas fait pour déplaire à Pierre Soïa, actuel entraîneur (bénévole) des équipes compétitives et qui connaît bien Thibaut. « Il viendra avec toute son expertise de haut niveau et il connaît bien les exigences liées à cet exercice. Et puis, ça va motiver les jeunes. Nous entraînerons ensemble, dans un premier temps les équipes seniors et juniors. Ensuite, je vais « m’occuper des plus jeunes et lui laisser les plus grands. Mais nous définirons ensemble, avec son œil nouveau, les projets et les objectifs pour une durée de 4 ans.

Car oui, l’aviron, comme tous les sports olympiques, vit sur des cycles de 4 ans, entre les JO. Pour Thibaut, c’est le début d’une nouvelle aventure. « Je vais apprendre un nouveau métier, sortir du monde des sportifs de haut niveau et transmettre tout ce que j’ai appris. Je suis arrivé à Villeneuvois en aviron à 17 ans. J’en ai aujourd’hui 32. Je suis et je reste un sportif de corps et d’esprit et ici, c’est mon club. Je veux travailler avec les jeunes.

Mais le grand défi de Thibaut Verhoeven est un véritable changement de métier. « En fait, je suis carreleur de profession. Je n’ai vécu qu’1 an de mon statut d’athlète. J’étais au club de France basé à Nancy et j’étais employé, avec des horaires flexibles, dans une entreprise de carrelage » .

Il est vrai que lors des JO de Paris, l’équipe de France d’aviron n’a pas vraiment brillé. “On ne va pas avoir la préférence des jeunes, comme le ping-pong ou la natation suite aux exploits des Français” ajoute Pascal Garcia. “Mais la présence et la notoriété de Thibaut, son parcours, ses performances, seront certainement pour nous un véritable moteur.”

Les leçons de la Coupe de l’America

A peine revenu de Barcelone, lorsqu’on lui parle de son dernier défi, on sent une légère déception dans la voix de Thibaut. « C’est normal, quand on est compétiteur, d’être déçu de ce résultat. Mais l’équipe a eu trop peu de temps pour bien se préparer, pour bien connaître cette véritable Formule 1 des mers. Nous l’avons appris au fil des jours. Ce sont des problèmes techniques de transfert d’énergie que nous produisions sur nos vélos qui nous pénalisaient jusqu’à ce que les ingénieurs trouvent d’où venait le problème. j’ai beaucoup appris de tous côtés et je suis sûr que cela m’aidera dans mon travail et dans ma vie quotidienne ; savoir s’adapter, trouver la meilleure solution lorsqu’il faut improviser. que ces courses, quand on produit de l’énergie pour pouvoir manœuvrer le bateau, c’est vraiment éprouvant.

 
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