Désormais, comme c’est le cas pour le maillot de bain de la maire de Paris Anne Hidalgo, le Musée olympique de Lausanne expose des objets absurdes qui n’ont jamais été portés en compétition.
Non loin des chaussures de Jesse Owens.
D’une tenue de Simone Biles.
Ou un ski de notre Primin national.
Mais il est présenté comme une évolution.
Et bien dommage, on n’a pas vraiment envie d’évoluer.
Parce qu’il y a des gens vraiment sensés qui paieront 20 dollars (le prix d’entrée) pour admirer la combinaison d’Anne Hidalgo ?
Nous avons bien dit « admirer ». Nous n’avons pas dit « se moquer de ».
Si tel est le cas, eh bien, les potentiels élus des communes suisses susceptibles d’accueillir des compétitions lors des Jeux olympiques de 2038 doivent se préparer à se dépouiller d’un objet qui leur est cher.
Syndic de Lausanne, théâtre de la cérémonie d’ouverture et des compétitions de patinage artistique, Sergei Aschwanden pourra exposer ses sous-vêtements au Musée. Car ces Jeux lui auront coûté la peau des fesses.
Président de la ville de Sion, non loin d’une piste de ski, Frédéric Favre peut envoyer une boisson au bord du lac Léman en prenant soin de coller l’étiquette « fragile » sur le carton. Le verre avec lequel il dégustait le vin officiel des joutes pour s’assurer que ce n’était pas du Vaudois. Ni l’espagnol.
Quant à Julien Sprunger, l’administrateur de Fribourg, il enverra une vache au Musée. Celui qui a produit le lait avec lequel sera fabriqué le fromage des sandwichs de la patinoire. Et qui sera certainement plus saine que la Seine ne l’était en août 2024.
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