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Valentin Madouas veut « se rapprocher » de Van der Poel, Pogacar et Evenepoel

Il sera sans doute l’attraction de Paris-Tours dimanche. Avec sa médaille d’argent aux Jeux olympiques, Valentin Madouas, 28 ans, a pris une autre dimension, tout en gardant sa simplicité et sa sympathie. Entretien avec le Breton tout-terrain de la Groupama-FDJ qui conclura sa saison sur le Tour de Lombardie.

Quelles sont vos ambitions pour Paris-Tours ?

« Nous voulons faire la meilleure performance possible avec l’équipe. L’année dernière, nous sommes arrivés deuxième (avec Lewis Askey). On espère faire mieux, ce serait génial. Personnellement, tout dépendra des circonstances de course mais j’espère être aux avant-postes. »

Pouvez-vous revenir sur cette riche saison marquée par cette deuxième place aux JO ?

« Dans une carrière, une médaille aux Jeux, c’est forcément fabuleux. J’espérais avoir de meilleurs résultats dans le reste des courses (pas de victoire, 6e sur l’Amstel Gold Race et aux championnats de France). J’étais présent un peu partout mais il me manquait toujours un petit quelque chose, ce détail qui fait la différence. »

Avec le recul, comment jugez-vous cette performance olympique ?

«C’était quelque chose de fantastique. En dehors de l’épreuve, j’ai passé une superbe semaine avec l’équipe de France. Tout a été fait pour performer. La performance est venue de là (avec Laporte également en bronze). J’espérais un gros résultat. C’était un vrai objectif et une vraie surprise aussi. »

Depuis, votre quotidien a-t-il changé ?

« La médaille a changé beaucoup de choses. Les demandes sont plus nombreuses mais c’est toujours un plaisir (rires). »

Comment réussir à battre Evenepoel, Pogacar, Van der Poel… ?

« C’est évidemment difficile mais c’est quand même faisable peut-être une fois par an. J’ai un profil un peu similaire en termes de classiques. Évidemment, j’espère les battre au fur et à mesure de ma carrière. Je veux me rapprocher d’eux. »

Depuis plusieurs années, vous avez la confiance de votre coach Thomas Voeckler. Comment l’expliquez-vous ?

« Il connaît les profils des courses et nos qualités. Nous avons une très bonne génération en France, avec à peu près le même niveau. J’étais présent pour les deux titres mondiaux de Julian, la deuxième place de Christophe Laporte. J’étais là pour les grandes représentations. Je pense qu’il est content du travail que je peux faire en équipe de France. »

Vous avez effectué toute votre carrière au sein de la Groupama-FDJ. Est-ce une envie de votre part ?

« Je me sens très bien dans l’équipe en ce moment. Je ne vois aucune raison de partir. C’est pourquoi j’ai signé un nouveau contrat l’année dernière (jusqu’en 2026) à leur domicile. J’avais l’envie de continuer et leur confiance. L’équipe veut constamment progresser, évoluer et bien faire les choses. Voir tous ces jeunes signer, c’est très motivant. L’ADN de l’équipe reste de former les jeunes, c’est intéressant. Après, on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve. »

 
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