une longue ovation pour dire merci à Patrice Bergeron

Patrice Bergeron a répété ces derniers jours que l’hommage qu’il recevra au Centre Vidéotron jeudi soir serait une façon pour lui de dire merci aux Québécois qui le soutiennent depuis des années. Mais à la lumière de la longue ovation que le jeune retraité a reçu au centre de la patinoire, les Québécois tenaient également à remercier celui qui fut, pendant près de 20 ans, l’un de leurs plus grands ambassadeurs.

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Alors que les tribunes de l’amphithéâtre continuaient de se remplir pour ce match préparatoire entre les Kings de Los Angeles et les Bruins, les spectateurs déjà sur place, dont plusieurs portaient des maillots de Boston, ont regardé défiler une vidéo des plus grands moments. de la carrière de l’ancien joueur de centre.

Son premier but dans la LNH, sa Coupe Stanley remportée en 2011, ses médailles d’or olympiques, le tout ponctué d’hommages rendus par d’anciens coéquipiers à Boston ou sous l’uniforme unifolié, dont Sidney Crosby, Zdeno Chara et Maxime Talbot.

“J’ai adoré mes deux saisons avec toi […]mais je détestais jouer contre toi ! lui dit ce dernier.

En haut de sa liste

Même s’il n’a jamais aimé être sous les projecteurs, le jeune retraité de 39 ans a regardé le tout avec un grand sourire, avant d’aller chercher la mise au jeu cérémonielle au centre de David Pastrnak et Phillip Danault.

Un tableau de l’artiste Michel Lapensée, illustrant son parcours, a ensuite été offert au père de quatre enfants.

L’hommage était organisé par la Ville de Québec et celle de L’Ancienne-Lorette, où est né l’ancien numéro 37, qui a amassé 1 040 points au cours de ses 19 saisons dans la LNH.

Ce soir, Bergeron l’a placé en tête du palmarès des honneurs qu’il a reçus depuis qu’il a décidé de raccrocher ses patins, il y a un peu plus d’un an. Plus tôt dans la journée, il s’était envolé de Boston avec ses anciens coéquipiers.

« Chaud au cœur »

L’ancien numéro 37 a également déclaré avoir revécu des moments de son enfance lorsqu’il passait devant l’ancien Colisée, où il encourageait les Nordiques étant enfant.

«J’ai grandi ici, alors ça m’a fait chaud au cœur quand on me l’a offert», sourit Bergeron.

A cette époque, il ne savait pas encore ce que la soirée lui réservait, a-t-il expliqué. Le tout était resté entouré d’un grand secret. Mais une chose était sûre : il était heureux de le vivre avec plusieurs proches qui l’avaient contribué à réaliser son rêve.

« Je leur ai dit d’arriver tôt ! dit-il. Parce que, contrairement à avant, je n’aurai plus grand-chose à faire au bout de cinq minutes.

Toujours basé à Boston, Bergeron a eu du mal à expliquer l’amour que les Québécois lui portent encore aujourd’hui. Il n’arrive peut-être plus à mettre des mots sur cette passion, mais une chose est sûre : il a pu la vivre jeudi soir.