Un poing serré et un sourire franc et plein de bonheur envers son entraîneur suédois Magnus Norman et son kiné français Julien Reverte. Après 1 heure 48 minutes d’un combat de serveurs contre le colosse Giovanni Mpetshi Perricard (203 cm), jeudi soir à Shanghai, Stan Wawrinka a cédé à ses émotions. Le Vaudois de 39 ans, vainqueur 7-6 (2) 7-6 (6), verra les 32es de finale du Masters 1000 chinois.
A ce stade de la saison 2024, qui aura été plus que laborieuse pour lui – 6 victoires en 21 matches, aucun succès face à un joueur du top 60 –, il n’y a pas de petite joie pour « Stan The Man ». Le triple vainqueur du Grand Chelem n’avait plus gagné un match – en dehors des Jeux Olympiques – depuis début juillet à Wimbledon. Retombé à la 236ème place mondiale, il peut se rassurer : il est bien meilleur que son classement actuel.
Ce n’est cependant pas gagné face au montagnard Mpetshi Perricard, jeune joueur de 21 ans qui s’était révélé à Lyon (titre) cette année avant d’atteindre les huitièmes de finale sur le gazon londonien. Aujourd’hui 50ème à l’ATP, le Français est le plus gros serveur du circuit. Sa vitesse moyenne sur sa première balle de service est de 217 km/h contre 193 pour le top 50. Sur la seconde ? 182 en moyenne contre 156. Surpuissant.
Mais Wawrinka n’a pas paniqué. Fort de sa qualité de retour bloqué sur le deuxième ballon adverse, il a attendu son heure. Ce n’est pas à 5-5 – cinq balles de break non converties – mais lors du jeu décisif, après avoir sauvé deux balles de set. Mieux, « Stan The Man », qui n’avait remporté qu’un tie-break sur dix en 2024, en a remporté deux dans la même soirée. Il défiera la révélation italienne Flavio Cobolli (ATP 30) au 2e tour.
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