Cela fait plusieurs mois que le château de cartes de 777 Partners s’est effondré. Mais de nouveaux éléments condamnant le fonds d’investissement continuent de filtrer.
Dans le viseur de la justice, 777 Partners n’en a pas fini avec les ennuis judiciaires. ABC News Australia rapporte : le fonds d’investissement américain mais aussi A-CAP (la société qui gère le Standard au quotidien en attendant le rachat du club) sont soupçonnés de blanchiment d’argent par la justice américaine.
Plusieurs sociétés appartenant au groupe (dont la compagnie aérienne australienne à bas prix Bonza) auraient pu être utilisées pour blanchir l’argent en question.
La RTBF poursuit en affirmant que les enquêteurs se demandent pourquoi certains fonds initialement destinés aux clubs de la branche football de 777 Partners (dont le Standard) ont fini par se retrouver sur le compte bancaire de Bonza.
777 toujours pas très transparent
Comme le soulignent nos confrères, le Standard pourrait également faire l’objet d’une enquête de la part des enquêteurs américains. Car il ne serait pas impensable, comme ce qui s’est passé à Bonza, que 777 ait injecté de l’argent frauduleux dans ses clubs de football.
D’autant que la plainte déposée par un ancien employé de Bonza contre 777 Partners et A-CAP laisse entrevoir quelques points de comparaison troublants : « Je crois que le comportement de 777 Partners a conduit à la faillite de la compagnie aérienne. Certaines informations et décisions, bonnes ou non, ne m’ont jamais été communiquées lorsque j’étais membre du conseil d’administration. Je n’avais aucun contrôle là-dessus.
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