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Malaise de Marc Bergevin à la sortie de l’avion à Québec

Marc Bergevin a encore une fois fait parler de lui, mais pas pour les raisons espérées.

De passage à Québec, l’ancien directeur général des Canadiens de Montréal a refusé de signer des autographes à la sortie de l’avion, laissant plusieurs partisans déçus.

Ceux qui espéraient un moment de proximité avec l’une des figures marquantes du hockey québécois sont repartis bredouille, tandis que Bergevin, fidèle à lui-même, a ignoré les médias québécois, une habitude bien ancrée depuis son départ de Montréal.

Sa discrétion et son refus systématique d’accorder des entretiens ou de répondre aux questions commencent à susciter des interrogations.

Ignorer les fans est encore pire.

On pourrait penser qu’une visite dans la capitale provinciale pourrait la rendre plus accessible, mais ce n’est pas le cas.

Bergevin semble aussi distant que lorsqu’il était à Vegas, refusant de s’ouvrir à la presse et au public québécois.

Son passage à Las Vegas lors du repêchage lui avait déjà laissé un goût amer, car il évitait les journalistes québécois, entraînant frustration et incompréhension.

Depuis son départ du Canadien, Marc Bergevin adopte une posture silencieuse, presque méprisante.

Contrairement à l’époque où il était constamment sous les projecteurs à Montréal, il préfère désormais rester dans l’ombre, refusant toute entrevue et limitant ses apparitions publiques.

Ce comportement contraste radicalement avec son passé, et cette transformation est inconfortable au possible.

L’une des blessures visibles de sa récente carrière est certainement la non-nomination à la tête des Blue Jackets de Columbus, une équipe qui semblait pourtant faite pour lui.

Tony Marinaro n’a pas hésité à critiquer ouvertement l’attitude de Bergevin, l’accusant de fuir les médias et de leur reprocher son départ de Montréal.

“Marc fait semblant de ne pas nous connaître”, a déclaré Marinaro, présent à Vegas, ajoutant ironiquement que les médias avaient probablement contribué à prolonger son mandat avec le Canadien plutôt que de le faire tomber.

Ce type de critique est de plus en plus fréquent, et les journalistes québécois ne manqueront pas de critiquer l’attitude méprisante de Bergevin.

À un moment donné, Marc Bergevin devra faire face à ces questions difficiles. Après plus de deux ans de silence, il reste le seul directeur général de l’histoire récente de la LNH à avoir refusé de parler aussi longtemps après son limogeage.

Ce silence ne peut pas durer éternellement, et un jour il devra parler. D’ici là, son refus obstiné de parler aux médias, même lors d’événements aussi marquants que sa visite au Québec, ne fait qu’aggraver son image déjà ternie.

Et pour ajouter l’insulte à l’injure. Le maire de Clermont, Luc Cauchon, a confirmé que les Kings de Los Angeles tiendront une séance d’entraînement gratuite dans son aréna le 7 octobre, mais sans séance d’autographes.

Une nouvelle déception pour les fans, qui espéraient un moment plus personnel avec les joueurs. Cependant, malgré cette absence, Cauchon se dit confiant que les Charlevoisiens seront là pour admirer les étoiles montantes des Kings, une opportunité rare dans cette région.

7 millions de dollars de nos impôts… mais aucun autographe, ni de Bergevin, ni des joueurs des Kings. C’est vraiment dommage.

Marc Bergevin, pour sa part, semble s’enfoncer encore plus dans son silence, et les critiques continueront de se multiplier tant qu’il refusera d’affronter ses démons et de rétablir le dialogue avec les médias et les fans québécois.

D’autant plus que Rob Blake est menacé de perdre son emploi et que Bergevin est le favori pour le remplacer.

Force est de constater que Marc Bergevin se retrouve désormais au centre des rumeurs, pressenti pour succéder au DG à la tête des Kings de Los Angeles.

Cette situation place Bergevin dans une position délicate, car son retour sur le devant de la scène s’accompagnerait d’attentes élevées et d’une pression énorme sur un homme qui a déjà vécu beaucoup de stress, tant au sein de l’organisation des Kings que dans les médias québécois, qu’il a évité. à tout prix depuis son départ de Montréal.

Rob Blake, quant à lui, est dans une situation délicate après que les Kings aient subi une troisième élimination consécutive au premier tour des séries éliminatoires le printemps dernier.

L’équipe n’avance pas, malgré trois ans d’efforts de reconstruction. Ce qui est particulièrement préoccupant, c’est que seuls deux choix de repêchage développés en interne et âgés de moins de 23 ans, Quinton Byfield et Alex Laferrière, figurent sur la liste.

Cela montre un manque flagrant de profondeur chez les jeunes joueurs, et à part Brandt Clarke, qui espère prendre la relève aux côtés de Drew Doughty, le pool de prospects est médiocre à Los Angeles.

Blake a pris des décisions difficiles au cours des dernières années, notamment l’échange de Kevin Fiala contre Brock Faber, l’acquisition catastrophique de Pierre-Luc Dubois et la gestion du poste de gardien de but.

Si Blake devait être congédié, Bergevin se retrouverait en première ligne pour prendre les rênes des Kings, un scénario qui l’obligerait enfin à sortir de son silence médiatique.

Récupérer un poste aussi prestigieux lui imposerait de renouer avec la presse québécoise, qu’il a jusqu’ici ignorée. Une chose est sûre : les médias québécois n’oublieront jamais son silence prolongé.

Et les fans ne lui pardonneront jamais de les ignorer… pour un simple autographe…

 
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