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Martin St-Louis rejette un journaliste

Les choses s’échauffent entre Martin St-Louis et Arber Xhekaj, alors que l’entraîneur a une nouvelle fois ciblé son bouc émissaire de longue date.

Oui, encore et encore, Martin St-Louis a visé Xhekaj en face lors de son point de presse devant les journalistes.

Dans un moment de tension devenu monnaie courante entre l’entraîneur-chef des Canadiens de Montréal et son jeune défenseur, Martin St-Louis a réussi à dissiper l’impulsivité de Xhekaj et son manque de réflexion dans les moments critiques.

La scène s’est déroulée après l’expulsion de Xhekaj pour avoir vengé son coéquipier Patrik Laine, blessé plus tôt dans le match lors d’un contact douteux avec Cédric Paré.

Malgré les émotions intenses, Saint-Louis souhaite que Xhekaj agisse davantage avec sa tête, pour le bien de l’équipe.

L’un des moments les plus révélateurs de la conférence de presse est survenu lorsqu’un journaliste a demandé à Saint-Louis s’il prévoyait d’avoir une discussion sérieuse avec Xhekaj.

La réponse de l’entraîneur a été cinglante :

« Nous avons un jour de congé demain, j’y penserai, mais quoi que je décide, je ne vous le dirai pas. »

Pour écouter cet extrait extrêmement inconfortable :

Un moment de tension qui a laissé les journalistes présents pantois. De toute évidence, Saint-Louis était furieux contre Xhekaj et ses commentaires envers son défenseur étaient tout sauf indulgents.

Finalement, c’est un pauvre journaliste qui a payé.

St-Louis n’a pas hésité à faire passer son message publiquement via les médias. Cet autre extrait enverra des sueurs froides dans le dos de Xhekaj.

« Le jeu continue. Les gars savent qu’on a un petit banc. Vous ne pouvez pas en perdre un autre. »

Ces propos démontrent la frustration de St-Louis face à la situation, d’autant que ce n’est pas la première fois que Xhekaj met son entraîneur en difficulté parce que les fils se touchent dans sa tête.

Déjà privé de David Reinbacher, parti aux vestiaires après une blessure, le Canadien s’est retrouvé avec seulement quatre défenseurs pendant la quasi-totalité du match.

Xhekaj, en étant expulsé si tôt, a laissé ses coéquipiers dans une situation extrêmement difficile. St-Louis a dû jongler avec un effectif réduit, allant même jusqu’à utiliser Lucas Condotta, habituellement un attaquant, à la ligne bleue.

Le problème pour St-Louis est clair : même si l’intention de Xhekaj de venger Laine venait d’une envie de se porter, elle a sérieusement compromis l’équipe, qui s’est retrouvée en mode survie dès les premières minutes du match.

Ce n’est pas la première fois que St-Louis critique l’impulsivité de son jeune défenseur.

Il semble que le fait que Xhekaj soit surnommé « le shérif » par les fans et ses coéquipiers pour son style de jeu physique et son désir de défendre ses coéquipiers lui vient à la tête.

Il doit désormais apprendre à canaliser cette énergie sans mettre l’équipe en difficulté.

Les partisans, eux, étaient divisés. Alors que plusieurs ont applaudi Xhekaj pour avoir immédiatement affronté Paré après le geste sur Laine, d’autres ont reconnu que la perte d’un deuxième défenseur si tôt dans le match avait sérieusement affecté les chances du CH de demeurer compétitif.

Dans les tribunes et dans les salons, tout le monde s’attendait à voir quelqu’un intervenir après que Laine s’est effondré sur la glace, visiblement en grande douleur.

Et c’est exactement ce qu’a fait Xhekaj. Il s’est jeté sur Paré, qui a refusé de se battre, mais cela n’a pas empêché le solide défenseur d’infliger plusieurs coups à la tête du joueur des Leafs avant l’intervention des officiels.

L’expulsion de Xhekaj a laissé l’équipe démunie et obligée de jouer avec quatre défenseurs pendant la majeure partie du match.

Cette situation a clairement mis Martin St-Louis hors de lui.

Peu lui importe qu’en l’an 40 que Xhekaj agisse en protecteur, St-Louis veut lui apprendre l’importance de mesurer ses actes dans un contexte où chaque décision a des conséquences sur le collectif.

En fin de compte, Xhekaj a fait ce que beaucoup attendaient de lui, mais il l’a fait au prix d’un lourd tribut pour l’équipe.

La question demeure : qu’aurait fait Martin St-Louis si Xhekaj avait refusé de répondre à Paré ? Peut-être que le débat serait tout aussi intense, mais sous un angle différent, reprochant au Canadien de ne pas avoir défendu ses joueurs.

Ce qui est sûr, c’est que le Canadien devra trouver un équilibre entre intensité et stratégie si l’équipe veut éviter de se retrouver dans des situations aussi précaires.

Quant à Xhekaj, il semble clair que son impulsivité, bien qu’appréciée dans certains cas, devra être mieux contrôlée à l’avenir si Saint-Louis veut maximiser le potentiel de son équipe sans compromettre son effectif.

Et surtout si Xhekaj ne veut pas se retrouver une nouvelle fois dans sa niche.

 
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