Le Québec ne pardonnera jamais à Kent Hughes d’avoir laissé filer Matvei Michkov.
Dire qu’il y a quelques mois à peine, certains s’interrogeaient sur l’attitude du prodige russe, se demandant s’il avait les qualités nécessaires pour s’intégrer dans une équipe nord-américaine.
Aujourd’hui, toutes ces mauvaises langues sont ridiculisées.
Non seulement Michkov joue brillamment, mais il est déjà adoré par ses coéquipiers et les fans de Philadelphie. Même son capitaine, Sean Couturier, n’a pas hésité à jeter les gants pour défendre son jeune coéquipier après que Billy Sweezey l’ait malmené.
Michkov n’a même pas encore commencé sa carrière en saison régulière et on sent déjà l’immense enthousiasme autour de lui.
Et pendant ce temps-là, à Montréal, on se gratte la tête. Pour quoi? Parce que Kent Hughes, à ce moment fatidique, a choisi de s’en prendre à Michkov à son tour.
Alors que Daniel Brière et les Flyers ont réalisé ce qui pourrait être l’un des plus grands coups de maître du repêchage 2023, le directeur général du Canadien s’est contenté de David Reinbacher. Reinbacher, un défenseur défensif, mais qui, soyons honnêtes, ne fera certainement pas bouger les foules à court ou long terme.
C’est encore pire quand on pense aux doutes qui planaient autour de Michkov cet été. On disait qu’il était « difficile », que son attitude était sombre et horrible.
Hughes, à l’époque, jouait la sécurité. Il a opté pour ce qu’il croyait être une valeur sûre. Mais aujourd’hui, chaque but que Michkov marque avec les Flyers résonne comme un coup de couteau dans le cœur des partisans québécois.
Lors du match préparatoire contre les Bruins de Boston, Michkov a une fois de plus prouvé pourquoi il était un talent générationnel.
Avec un doublé, dont le but vainqueur en prolongation, il a soulevé la foule au Wells Fargo Center comme si c’était déjà son arène personnelle.
Tout ça à 19 ans, à peine sorti de la KHL.
Et puis on se demande : comment Hughes a-t-il pu rater ce joyau ? Que dira-t-il aux partisans du Canadien lorsque Michkov accumulera des points et des récompenses, tandis que David Reinbacher s’entraînera à Laval ?
Les Flyers ne se soucient plus de ces critiques ridicules envers Michkov. Ils l’ont accueilli à bras ouverts. Il est devenu la pierre angulaire de leur reconstruction, et même des vétérans comme Sean Couturier sont prêts à se battre pour lui.
Brière, autrefois moqué pour son choix, est aujourd’hui plébiscité. Et pendant ce temps-là, à Montréal, on se retrouve avec ce goût amer en bouche.
Hughes a commis une erreur historique. Une erreur que le Québec ne pardonnera jamais. Même si Michkov se dirige peut-être vers un trophée Calder, Montréal se contentera de regarder de loin, se demandant ce qui aurait pu se passer.
Mathias Brunet doit sérieusement vouloir s’excuser auprès de Matvei Michkov à ce stade. Le jeune prodige russe, avec son regard brûlant de détermination et son discours aussi précis que tranchant, prouve jour après jour qu’il est tout ce dont les Canadiens de Montréal pouvaient rêver.
Pourtant, des gens comme Brunet ont osé remettre en question son caractère, l’accusant d’être entouré de dynamiques toxiques, d’avoir des comportements problématiques et, surtout, d’être difficile à gérer.
La réalité est bien différente. Depuis le début du camp, Michkov a fait preuve d’une maturité bien au-delà de ses 19 ans.
Avec une éloquence mesurée, il répond aux questions des médias, laissant entrevoir une personnalité réfléchie, confiante, mais jamais arrogante.
Il est loin, très loin de l’image de diva que certains journalistes lui ont injustement attribuée.
Brunet, dans ses critiques, a mentionné que Michkov était un joueur égoïste, un individu trop influencé par son entourage, notamment son père, et qu’il risquait de devenir un cancer dans le vestiaire.
Cependant, dès ses premières semaines avec les Flyers, Michkov a prouvé le contraire. Ses coéquipiers l’adorent, et son capitaine,
Sean Couturier a même jeté ses gants pour défendre son nouveau coéquipier, un geste qui en dit long sur la camaraderie qui s’est déjà établie autour de lui.
Cette forme de solidarité n’apparaît pas par hasard, encore moins pour un joueur réputé « difficile ».
Le contraste est frappant entre la réalité et ce que Brunet voulait faire croire au public. Michkov est un leader naturel, un talent brut, mais surtout un coéquipier apprécié et respecté.
Ses performances sur la glace parlent d’elles-mêmes : doublé contre les Bruins en match préparatoire, dont le but vainqueur en prolongation.
Mais il n’y a pas que sur la glace qu’il impressionne. Son attitude hors glace est impeccable, calme et sereine, même face aux journalistes qui tentent de le piéger.
Brunet, qui avait critiqué la décision de ne pas repêcher Michkov à Montréal, devrait aujourd’hui se rendre à l’évidence : le CH a laissé filer une future superstar.
Le jeune Russe représente tout ce qu’un club espère chez un joueur de franchise, et Philadelphie le sait. Pendant ce temps, Mathias Brunet, qui a contribué à semer le doute sur son attitude, doit commencer à prendre conscience de l’ampleur de son erreur.
Car non seulement Michkov est un joueur d’exception, mais il est aussi l’exemple parfait d’un professionnel engagé et humble, loin des caricatures de « prima donna » que certains ont tenté de peindre.
Le Québec sait qu’il ne pardonnera jamais à Kent Hughes d’avoir commis une erreur historique.
L’une des plus grosses erreurs de l’histoire du repêchage. Oui, le ciel est bel et bien tombé sur la tête de notre PDG.
Un ciel sombre qui restera gravé dans le temps.
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