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Nathalie Normandeau humiliée par Jeremy Filosa

Le malaise au sein de l’équipe du 98,5 FM a atteint un point de non-retour aujourd’hui, alors que Nathalie Normandeau a littéralement sauté un bateau en direct après que son collègue Jeremy Filosa ait exprimé son soutien inconditionnel aux subventions accordées pour les événements sportifs.

L’échange explosif entre les deux animateurs a laissé les auditeurs sous le choc, alors que le débat faisait rage autour de la récente subvention de 480 000 $ accordée par le gouvernement du Québec à la LNH pour l’organisation de la confrontation des 4 nations à Montréal en février prochain.

Ce tournoi réunira le Canada, les États-Unis, la Suède et la Finlande dans une série de matchs au Centre Bell.

Tourisme Montréal, par la voix de son PDG Yves Lalumière, a défendu cette subvention, affirmant que l’événement devrait générer des retombées économiques d’environ 20 à 30 millions de dollars pour la ville.

Selon Lalumière, il est normal que les villes hôtes contribuent financièrement pour attirer des événements de cette envergure.

Cet argument a trouvé un allié chez le chroniqueur sportif Jeremy Filosa, qui a déclaré soutenir pleinement la décision du gouvernement de financer de tels événements sportifs, soulignant les avantages économiques qu’ils apportent à la région.

Pour prouver son point de vue, Filosa était cinglant… et arrogant…

« Je veux savoir si le débat est une blague ou pas. Est-ce le poisson d’avril ? 480 000 $, c’est le prix d’un vieux bungalow à rénover.

« 480 000 $ représentent 0,000003 pour cent du budget annuel. Pour une famille gagnant 100 000 $ net, cela représente une dépense de 3 cents.

« Si vous dépensez 3 centimes et que votre femme n’est pas d’accord, combien de temps passez-vous à en discuter ? »

Toutefois, cette position n’a pas du tout plu à Nathalie Normandeau.

Pendant le spectacle La Commissionla tension monta d’un cran lorsque Normandeau répondit fermement à Filosa :

« Votre argument est démagogique. Car ici on parle de sport professionnel. La PGA, la LNH, ce sont des organisations qui gagnent beaucoup d’argent.

« Il y a des subventions qui ont une valeur symbolique auprès du public. Le Québec est devenu la Source globale de subventions en Amérique du Nord.

Visiblement irritée par ce qu’elle perçoit comme un soutien aveugle aux grandes entreprises sportives, elle n’a pas hésité à s’opposer à Filosa en soulignant que ces organisations comme la LNH et la PGA génèrent déjà des milliards de dollars de revenus et qu’il est injustifiable de leur accorder autant. l’argent public.

L’échange prend rapidement de l’ampleur, les auditeurs de 98,5 FM se retrouvant partagés entre les positions de Filosa, qui voit dans ces subventions des investissements nécessaires pour attirer des événements internationaux, et celles de Normandeau, qui proteste contre l’utilisation de l’argent des contribuables pour enrichir des organisations déjà extrêmement lucratives. .

Ce débat reflète une tension croissante dans la société québécoise, où les subventions accordées à des événements comme la Coupe des Présidents et les matchs préparatoires des Kings de Los Angeles au Québec sont de plus en plus critiquées.

Le gouvernement du Québec, pour sa part, continue de défendre ses choix, démontrant que les retombées économiques de ces événements sont bénéfiques pour la province.

La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, a estimé que la subvention de 480 000 $ était un investissement judicieux, mentionnant que l’événement générerait une publicité mondiale pour Montréal, particulièrement au cours du mois de février, habituellement tranquille sur le plan touristique.

Elle a rappelé que d’autres villes comme Boston investissent également dans de tels événements sportifs.

Cependant, il a été révélé que ni l’État du Massachusetts ni la ville de Boston n’avaient fourni de fonds publics pour la confrontation des quatre nations, une information qui a encore amplifié les tensions entourant la décision.

Face à ces révélations, Normandeau a encore critiqué la gestion de ces fonds publics, dénonçant un Québec devenu « trop généreux » envers les grandes entreprises sportives.

Pour elle, ces subventions symbolisent un problème plus vaste où l’argent des contribuables est utilisé à mauvais escient, souvent sans transparence ni justification claire des avantages réels.

Le débat entre les deux animateurs du 98,5 FM a révélé un malaise plus profond quant à la relation entre les grandes organisations sportives et l’argent public au Québec.

Une chose est sûre : Nathalie Normandeau a clairement exprimé son ras-le-bol de cette politique de subventions, et son éclat à l’antenne résonne comme un avertissement au gouvernement : le journaliste ne peut plus accepter tous ces millions donnés. .pour les millionnaires du sport…

Jérémie Filosa, visiblement irrité par les critiques de Nathalie Normandeau, a fini par perdre patience à son tour. Fatigué d’entendre les arguments contre les subventions aux événements sportifs, Filosa a rappelé un triste moment de l’histoire sportive du Québec : la perte des Expos de Montréal.

«C’est à cause de cette mentalité qu’on a perdu les Expos»» dit-il, sa voix s’élevant de plus en plus.

Pour lui, le refus de soutenir financièrement les infrastructures sportives dans les années 90 a directement conduit à la disparition de la légendaire équipe de baseball de la ville.

Filosa est même allé jusqu’à citer l’ancien premier ministre Lucien Bouchard, qui avait déclaré à l’époque qu’il n’allait pas payer pour un stade de baseball alors qu’il y avait une pénurie de lits d’hôpitaux dans la province.

« Bouchard a dit qu’il ne paierait pas pour un stade parce qu’il y avait une pénurie de lits d’hôpitaux. Et les hôpitaux se portent-ils mieux aujourd’hui ? Non ! Nous avons perdu notre club et nos hôpitaux ne sont pas en meilleur état”a insisté Filosa, soulignant l’ironie d’une telle position.

Il a insisté sur le fait que le refus d’investir dans les infrastructures sportives n’a pas nécessairement amélioré le système de santé, un point qu’il considère comme la preuve que ces arguments sont mal fondés.

Filosa a raison sur tous les points : le Québec a perdu un acteur majeur de la scène sportive internationale à cause de la crainte d’investir dans un stade et selon Filosa, la situation pourrait se répéter si la province continue d’ignorer les retombées économiques et touristiques d’un tel stade. événements.

Les Expos vaudraient un ou un milliard de dollars aujourd’hui, alors qu’un stade aurait coûté des cacahuètes à l’époque par rapport à aujourd’hui.

La patience initiale de Filosa s’est évaporée et son exaspération a atteint un point de non-retour.

L’ambiance s’échauffait dans les studios du 98,5 FM. Il faut l’avouer, Jérémy Filosa et Nathalie Normandeau ont offert tout un spectacle.

Nous avons mangé tout notre pop-corn.

 
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