News Day FR

Signes d’impatience de Patrik Laine : détends-toi, mon Pat !

Je ne sais pas si c’est parce que j’ai la quarantaine, parce que les joueurs sont plus proches en âge de mes enfants, ou parce que j’ai moi-même eu plus de difficultés entre les deux oreilles, mais je suis maintenant plus sensible. à la santé mentale des athlètes.

Les signes d’impatience montrés par Laine vendredi à l’entraînement m’inquiètent un peu. Cela m’inquiète car le Finlandais a soutenu, lors de sa première conversation avec les médias montréalais, qu’il avait beaucoup travaillé sur cet aspect lors de son séjour dans le programme d’aide aux joueurs de la LNH.

« J’ai appris des choses sur moi-même. Il y aura toujours des choses qui vous arriveront, l’adversité. Je n’ai pas toujours été le meilleur pour gérer cela. Maintenant, je traverse mieux les moments difficiles, je vois le verre à moitié plein », a-t-il déclaré.

C’est précisément cette tendance à s’apitoyer sur son sort qui l’a fait quitter Winnipeg et Columbus. Finalement, ses coéquipiers le trouvaient lourd.

Évidemment, lorsqu’on combat des démons, on n’est jamais à l’abri d’une rechute. Sauf que maintenant, il me semble qu’il est tôt pour se mettre en colère parce que ça ne marche pas à notre goût.

D’autant plus que Laine a parcouru un long chemin. Avant le match préparatoire de lundi, il n’avait pas joué un seul match depuis la mi-décembre en raison d’une opération à l’épaule.

Tant de revers de fortune ont fait que Laine n’a pu s’entraîner que trois fois avant d’arriver à Montréal. Il lui faudra peut-être un peu de temps pour retrouver ses repères.

Il reste du temps

D’ailleurs, Martin St-Louis avait pris soin de prévenir tout le monde à ce sujet en disant qu’il fallait prendre son temps, que son nouveau protégé pourrait ne pas être prêt pour le premier match.

« Je dois être patient. J’étais un peu furieux aujourd’hui », a admis Laine après la réunion de lundi.

Des propos essentiellement identiques à ceux qu’il a tenus hier en affirmant qu’il était exigeant envers lui-même.

Il n’y a rien de mal à cela, mais le camp d’entraînement dure à peine une semaine. Il reste encore 12 jours avant le début de la saison.

Comme Carey Price nous l’a dit un jour, il y a presque 14 ans jour pour jour : se détendremon Pat ! Détendu. Il reste encore beaucoup de temps.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :