Un scrutin sans suspense ou presque. Ce mardi, au terme d'une journée intense, Vincent Labrune a été massivement plébiscité pour conserver son poste à la tête de la LFP. Le président sortant a recueilli 14 voix sur 17 (deux voix pour Linette, une blanche). Un résultat « qui n'a jamais existé dans l'histoire de la démocratie », selon Daniel Riolo, qui a dénoncé des élections « très surprenantes ».
« C’est la première fois qu’on parle autant des élections de la LFP. On a découvert à cette occasion à quel point c’était confus. Le résultat est un résultat qui ne veut rien dire, un résultat antidémocratique au possible. Sans l’intervention de la ministre (Amélie Oudéa-Castéra), il n’y aurait même pas eu d’opposition. On nage dans un océan de manigances », observait le chroniqueur dans After ce mardi.
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« Aucune promesse n’a été tenue » par Labrune
Pour Daniel Riolo, certains présidents « se fichent complètement des gens qui vont au stade, ou des médias ». « Dans une élection, c’est rare que les médias soient unanimes. Il y a eu unanimité pour dénoncer le mandat de Labrune. Il n’y a pas eu un seul média qui a soutenu Vincent Labrune. Aucune promesse n’a été tenue. Aucun président de Ligue 1 ne pourra plus se plaindre. Aucune plainte ne sera recevable. Vous réglez ça avec DAZN, et on verra où vous allez nous mener. »
Concernant les critiques dénoncées par Vincent Labrune, Daniel Riolo rappelle que le président de la LFP a été attaqué sur la « gestion de la LFP », pas sur sa personne. « Quand on utilise son réseau et ses influences pour détruire des gens, je ne vois pas comment on peut aller se plaindre. Les clubs ont moins de revenus. Le football français est au bord de la faillite. Ça se termine avec DAZN qui va taper dans le mur. »
Article original publié sur RMC Sport
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