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Mélanie Desautels, a champion guided by her “passion”

En remportant le Marathon de Montréal dans la catégorie élite, dimanche, la Franco-Manitobaine Mélanie Desautels n’y a certainement pas vu un hasard, modestie mise à part.

Pas à pas, elle a mis tous les ingrédients de son côté au cours des dernières années pour se hisser au sommet de son art, en commençant par surmonter toute forme de complexe.

Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui se mettent des barrières, soit ils se cherchent, soit ils ne savent pas vraiment, quelle est leur passion, je pensedit l’athlète de 32 ans.

En fait, j’ai simplement choisi de suivre ma passion. Puis je me suis dit : « Tu sais quoi, il n’est pas trop tard, il n’est jamais trop tard. » J’ai décidé de poursuivre ma passion à 27 ans.

Avant cela, celle qui a grandi dans le quartier St-Vital de Winnipeg se souvient avoir couru son premier marathon à l’âge de 20 ans en 2012, mais sans vraiment y avoir réalisé le meilleur temps de sa vie.

« C’était le marathon des loteries du Manitoba à Winnipeg, « Là où c’est plat comme une crêpe », plaisante-t-elle.

Je m’étais inscrit à cette course uniquement avec l’intention de la terminer.elle dit.

Le podium féminin du Marathon de Montréal, composé de Mélanie Desautels, Andréanne Fortin et Kamilla Pinter, était entièrement canadien.

Photo: Radio-Canada / Antoine Deshaies

Dimanche, l’état d’esprit n’était pas le même, car après avoir remporté le Marathon de Montréal pour la première fois en 2022 en 2 heures 53 minutes, elle commençait à développer un appétit de championne.

Cet été, je me suis entraînée très, très durement. J’ai eu le plus de volume et d’intensité d’entraînement pendant mes semaines, donc j’étais confiante au départ, sachant que j’allais au moins être sur le podium, voire sur la plus haute marche du podium. elle dit.

En mars, elle a couru son dernier marathon avant celui de dimanche à Los Angeles, où elle a établi un record personnel de 2 heures 42 minutes.

Au départ des 42,2 kilomètres à Montréal, Mon objectif était de faire un meilleur temps personnel au marathon, c’est-à-dire de passer sous les 2h42. Finalement, elle a parcouru la distance en 2 heures 46 minutes et 16 secondes, soit une vitesse moyenne de 3,57 minutes par kilomètre. De quoi dominer ses concurrentes, dont certaines étaient redoutables.

Je savais que ce n’était pas acquis d’avance, que ce n’était pas une cause perdue. [non plus] mais vous savez, j’ai dû travailler dur et en effet, pendant les 9 premiers kilomètres, l’Éthiopien et moi étions sur les talons l’un de l’autre, donc nous avons continué à échanger nos positionsremembers Mélanie Desautels.

Mais bon, c’était un peu plus difficile que prévu. Le vent de face a joué en notre faveur. Et puis heureusement, sur les 2 derniers kilomètres, la foule te porte vers la ligne d’arrivée.elle décrit avec enthousiasme.

Je peux dire que le tapis rouge à l’arrivée du marathon Beneva de Montréal est un coup de cœur. Absolument. Je n’ai jamais vu ça ailleurs.

Une citation de Méalanie Desautels, gagnante du Marathon de Montréal 2024

Cela a commencé à prendre de plus en plus de place dans ma vie.

Après des études au Collège Louis-Riel de Winnipeg et à l’Université du Manitoba, c’est le Québec qui l’a adoptée il y a 11 ans. Après une expérience infructueuse en médecine, Mélanie Desautels s’est orientée vers un programme en génie civil. Durant ses études, elle a découvert le sport de course à pied grâce au cross-country universitaire.

Depuis 2019, J’ai recommencé à courir des marathons, mais mes résultats ne se sont pas améliorés.elle se souvient.

Elle a ensuite embauché un entraîneur privé et a commencé à s’entraîner. 150%ce qui lui donne une série de succès, dit-elle.

À partir de là, Je me suis identifié [que] Je suis un coureurelle insiste.

Aujourd’hui, elle est candidate à la profession d’ingénieure au sein d’une firme de génie-conseil à Sherbrooke, au Québec, où elle parvient à concilier ses deux vies car sa l’employeur est extrêmement arrangeant .

” Je travaille [au bureau] 24 heures par semaine pour me permettre de m’entraîner car ne nous le cachons pas, c’est plus de 20 heures d’entraînement par semaine que je fais et ce n’est que de la course”, affirme-t-elle avec gratitude.

C’est là où j’en suis actuellement et c’est quelque chose que j’arrive encore à combiner assez bien.soutient celle qui proclame haut et fort son appartenance franco-manitobaine.

« En 2022, quand je l’ai gagné [le Marathon de Montréal] Je crois qu’un des titres du journal était « Un Québécois a gagné le marathon Beneva de Montréal ». Puis, dans l’entrevue qui a suivi, j’ai dit : « Eh bien oui, je suis peut-être Québécois d’adoption, mais de naissance, je suis Franco-Manitobain ».

Cela n’est pas surprenant pour quelqu’un qui dit avoir encore presque tous ses proches au Manitoba.

Avec les informations de Cédrick Noufele

 
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