Les Springboks battent les Blacks (18-12) et consolident leur domination
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Les Springboks battent les Blacks (18-12) et consolident leur domination

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« Résistance », « impeachment » : la gauche défile contre Macron

Le rêve évanoui de voir la gauche à Matignon, le souhait largement crié d'imaginer Emmanuel Macron destitué et la « colère » face à un vote jugé bafoué : des milliers de manifestants de gauche ont défilé samedi en France contre le « coup de force de Macron ». Avec quelque 150 mobilisations prévues dans toute la France, la gauche, LFI en tête, a choisi la rue comme échauffement avant un automne politique qui s'annonce chaud. « Déni de démocratie », « les Français n'ont pas voté pour ça », « qu'il (Macron) démissionne » : dans les cortèges, les mêmes mots, souvent, pour dire l'indignation, le ressentiment et la colère face à la nomination du LR Michel Barnier comme Premier ministre, un poste qu'Emmanuel Macron a refusé à Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire (NFP), arrivée en tête aux législatives anticipées de juillet. Cindy Rondineau, une photographe de 40 ans et son compagnon Aubin Gouraud, un agriculteur de 42 ans, ont le cœur très à gauche mais disent ne pas avoir l'habitude de manifester. Samedi matin, ils ont pourtant fait le déplacement de Chaumes-en-Retz à Nantes – une bonne trentaine de kilomètres – pour manifester car, disent-ils, ils sont « vraiment en colère ». « On a vraiment l'impression de ne pas être écoutés en tant qu'électeurs », confie le couple. « Et en plus, on nous diabolise en permanence. » Leur fille de 8 ans porte une pancarte sur laquelle on peut lire « Macron t'es foutu, les CE2 sont dans la rue » au milieu d'un cortège familial bon enfant qui a défilé derrière une banderole « une seule solution la destitution ». La manifestation a réuni entre 2 500 selon la préfecture et 8 000 participants selon les organisateurs. A l'autre bout de la France, la participation a été plus faible à Nice. Dans un département où RN, LR et les listes d'union Ciotti-RN se partagent les neuf circonscriptions, entre 900 et 1 000 personnes, selon les sources, ont manifesté derrière la banderole « Défendons notre démocratie ». Drapeaux des Insoumis ou des Palestiniens flottant au vent, à Marseille, les organisateurs ont crié dans des mégaphones avant que la manifestation à l'appel des organisations syndicales de jeunesse, le PCF, LFI et l'Union départementale CGT 13, ne s'élance de la porte d'Aix. Dans les cortèges, des jeunes de cœur à gauche sont venus nombreux. Cette journée de mobilisation avait été initiée fin août par deux syndicats étudiants et lycéens. « Du côté de Macron, je pense que peu importe l'issue du vote, il avait déjà en tête qui il voulait mettre au pouvoir, je pense qu'il voulait un scrutin de grande ampleur avec la dissolution… la Ve République s'effondre. « Je pense que de toute façon, exprimer son vote ne servira à rien tant que Macron sera au pouvoir », fustige Manon Bonijol, 21 ans, venue manifester à Paris. Depuis une place de la Bastille pas complètement pleine, Abel Couaillier, 20 ans, étudiant qui a fait campagne pour François Ruffin aux législatives, avoue être « abasourdi » par la nomination de Michel Barnier : « un vieil éléphant de la politique qui n’a rien à voir avec les aspirations affichées par les Français ». « Je suis encore jeune, je veux croire qu’on peut changer les choses et je continuerai à aller voter, c’est le seul moyen qu’on a pour faire changer les choses », poursuit-il. Alexandra Germain, 44 ans, chargée de mission, est plus amère : « C’est une dictature qui se met en place. Cela faisait un moment qu’on n’était plus écoutés dans la rue, maintenant on ne nous écoute plus dans les urnes. Manifester est ma seule façon de dire que je ne suis pas d'accord, même si je suis bien conscient que cela ne sert à rien.”grd-jdy-bur/hj

 
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