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Tirs de kalachnikov, importante fuite de gaz… ce que l’on sait de cette mystérieuse affaire au centre-ville de Sète

Tir dans une résidence de la rue Paul Bousquet dans la nuit du vendredi 23 février à Sète, importante fuite de gaz le lendemain à la même adresse… les deux affaires sont liées.

La nuit du vendredi 23 février a été agitée dans le centre-ville de Sète, à proximité du commissariat. Vers 23 heures, des coups de feu éclatent dans une résidence située au numéro 6 de la rue Paul Bousquet. Les policiers qui se sont rendus sur place ont constaté que la porte d’un des appartements du rez-de-chaussée était criblée de plusieurs impacts de balles. Heureusement, les tirs n’ont fait aucun blessé.

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Tirs de Kalachnikov

En rmenant leurs premières enquêtes, la police puis découvre six impacts de projectiles de gros calibre dans la porte. L’appartement en question était apparemment vide au moment des faits. Le ou les auteurs de ces mystérieux coups de feu avaient déjà disparu à l’arrivée des policiers.

Le lendemain matin, l’enquête se poursuit sur place au 6 rue Paul Bousquet pour tenter d’identifier le(s) suspect(s) et comprendre ce qui a pu se passer cette nuit-là. Selon nos informations, les balles tirées provenaient d’une arme de type Kalachnikov.

“Nous avons frôlé une explosion”

Alors qu’ils abaissaient la poignée de la porte et entraient dans la maison, les policiers ont été soudainement frappés par une forte odeur. Une importante fuite de gaz était en cours dans les locaux. Ils ont immédiatement alerté les pompiers.

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Vers 11h30 ce samedi, les habitants des trois résidences des numéros 6, 7 et 8 de la rue ont été évacués, car le risque d’explosion était à son maximum. « On nous a demandé de quitter notre logement en fin de matinéeconfirme Stéphane, riverain, qui attend ce samedi matin devant son immeuble. La police nous a même dit que nous avions frôlé une explosion !

Les policiers premiers intervenants ont constaté, après des coups de feu dans la nuit rue Bousquet, qu’ils avaient détecté une fuite de gaz.
Midi Libre – KELMAN MARTI

Une balle a provoqué la fuite de gaz

Selon nos sources, l’origine de la fuite dans la maison a été rapidement identifiée. Une des balles tirées vers l’entrée, de nuit à la même adresse, a percé la porte et est entrée dans une conduite de gaz, provoquant la fuite. Une poche hautement explosive s’est lentement formée pendant la nuit jusqu’au matin. Le drame a été évité de peu. « J’ai entendu deux fortes explosions pendant la nuit. Mais comme nous sommes à côté du commissariat, je n’avais pas peur et je ne pensais pas que c’était des coups de feu. »confie Stéphane, qui comme les autres résidents a pris conscience du risque encouru au moment de l’évacuation.

Syndicat Unité FO Police SGP : « Il aurait pu y avoir des conséquences graves »

L’explosion a été évitée de peu. Selon les premiers secours, cela aurait pu avoir des conséquences catastrophiques pour des centaines d’habitants, les services d’urgence et les forces de l’ordre. “Nos collègues ont été choqués, après ce qui vient de se passer, souhaite réagir auprès du syndicat Unité SGP Police FO, par la voix de Fabrice Aebi, secrétaire départemental adjoint. On a de plus en plus d’actualités, de règlements de comptes à coups de kalachnikov qui produisent des dégâts collatéraux. On voit qu’aujourd’hui il aurait pu y avoir de graves conséquences pour les policiers et les citoyens.» Le syndicat se félicite «le professionnalisme et la réactivité des policiers » orienté vers risque d’explosion.

Au total, pas moins de 25 pompiers se sont mobilisés ce samedi pour sécuriser la zone. “Les fenêtres étaient ouvertes pour que les courants d’air puissent l’emporter.”, précise un pompier. Au même moment, GRDF coupe le gaz.

Finalement, vers 12h30, les habitants ont pu regagner leur domicile après l’intervention des pompiers. La police est restée sur place pour poursuivre ses investigations afin de retrouver le(s) auteur(s) et leur motivation.

 
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