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L’escrimeuse française et sa défense avancent que le compagnon de la jeune femme pourrait être à l’origine de la présence d’ostarine dans les récentes analyses de la championne, dont la participation aux Jeux olympiques de Paris reste en suspens.
Ysaora Thibus peaufine ses armes. Et le temps presse. Car la participation du fleurettiste français, champion du monde 2022, aux Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet-11 août) ne tient qu’à un fil.
Le 8 février, la Guadeloupéenne apprenait qu’une de ses récentes analyses antidopage s’était révélée positive. Substance illicite détectée : l’ostarine, un produit généralement utilisé pour augmenter la masse musculaire. Il a depuis été provisoirement suspendu par la Fédération française. Ysoara Thibus a immédiatement nié s’être livrée à une quelconque pratique de dopage.
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Ce samedi 24 février, le quotidien L’équipe révèle les arguments de la défense de la Française et, peut-être, une explication. L’escrimeuse aurait été contaminée par son compagnon. « Nous connaissons la Source de la contamination : sa compagne, Race Imboden », précise l’avocate, Maître Joëlle Monlouis. « Il a pris un produit qui contenait de l’ostarine et qui a contaminé Ysaora. La transmission qui a permis cette contamination s’est faite par les fluides corporels (le sang, la salive, le sperme, les sécrétions vaginales, le mucus, l’urine sont les plus courants , NDLR).»
Race Imboden, compagnon d’Ysaora Thibus, est lui-même escrimeur, américain et double médaillé de bronze olympique.
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« Notre objectif, qui a toujours été le même depuis le début, poursuit l’avocat avec L’équipe, c’est prouver qu’Ysaora n’a jamais pris ce produit. Notre difficulté est le délai, nous devons être fixés le plus tôt possible pour permettre à Ysaora de participer aux Jeux Olympiques. Nous avons fait le nécessaire pour que les analyses aient lieu le plus rapidement possible, ce qui nous a permis de constater une contamination avérée, compte tenu des évaluations en cours. Nous sommes prêts, la seule chose que nous attendons, c’est de pouvoir disposer d’une procédure accélérée qui puisse être mise en place le plus rapidement possible.
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