Ne touchez pas à Pierre Sage ! – C3 – J7 – Fenerbahçe-OL

Ne touchez pas à Pierre Sage ! – C3 – J7 – Fenerbahçe-OL
Ne touchez pas à Pierre Sage ! – C3 – J7 – Fenerbahçe-OL

« Il restera aussi longtemps qu’il gagnera, c’est le sport. » La phrase est signée John Textor, le 13 janvier lors de son long entretien accordé à RMC. Depuis, l’OL a été pitoyablement éliminé par Bourgoin-Jallieu en 16es de finale de Coupe de , avant de rester muet face à Toulouse en Ligue 1, des performances poursuivant un début d’année loin d’être idyllique. De quoi voir apparaître les premières rumeurs d’un départ de Pierre Sage, qui ne serait plus en odeur de sainteté dans l’esprit de la direction. Après lui avoir d’abord proposé de reprendre les rênes de Botafogo, Textor aurait sondé Paulo Fonseca, tout juste limogé par l’AC Milan, pour le projet rhodanien. UN se déplacer qui a quelque chose à remettre en question.

Certes, les Gones n’ont gagné qu’une seule fois depuis le nouvel an, et encore, vaincre Montpellier au forceps n’a rien de glorieux ces derniers mois. Mais pointer du doigt l’entraîneur n’est souvent qu’une solution de facilité dans ce genre de contexte. D’autant plus que ce dernier est à l’origine d’un redressement spectaculaire du club, à la dérive il y a à peine un an, avec à l’enjeu une seconde partie de saison de haut niveau. « C’était une décision controverséea encore rappelé Textor à propos de sa nomination, en novembre 2023. Je pense que les joueurs ont besoin d’un plan qu’ils peuvent comprendre, avec lequel ils peuvent parler et communiquer. Se mettre sur la touche demande du courage, et être capable de faire passer le même message aux professionnels comme aux jeunes joueurs. Et j’avais le sentiment que Pierre avait ce courage. » Le rhodanien devient alors le troisième technicien de la saison après Laurent Blanc et Fabio Grosso. Une valse des coachs qui aurait pu coûter cher, si le récent médaillé originaire de sa ville de Belley n’avait pas sauvé la maison.

C’est ton projet ?

Une dynamique qui a débuté dès le premier match en février, avec une victoire contre Marseille. Simple coïncidence de voir cet OL, à cheval entre un club de football et une braderie géante, recommencer à performer une fois le mercato terminé et les joueurs pleinement concentrés sur le projet ? Deux victoires en huit journées de championnat réparties sur les trois dernières périodes des transferts : appelez ça comme vous voulez, mais ce n’est pas le hasard qui a décidé de constituer un effectif aussi déséquilibré, empilant des joueurs aux profils similaires sur le seul critère de leur potentiel futur marché. valeur plutôt qu’au service d’un projet de jeu. En clamant haut et fort qu’ils veulent un entraîneur qui pense aussi comme un banquier, Textor a fini par déformer son équipe. Une situation qui ne peut être résolue par un changement de pilote. Surtout quand ce dernier a fait toutes ses gammes au club et a été prolongé jusqu’en 2026 après son premier exercice validé haut la main. L’ancien patron, Jean-Michel Aulas, voit même dans ce Sage un petit air de Gérard Houllier, une institution dans ce coin de France…

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Alors pourquoi essayer de l’affaiblir ? Et pourquoi juste avant un déplacement à Fenerbahçe, dans une Ligue Europa où l’OL, plutôt en fête depuis le début de saison, pourrait profiter de ce déplacement à Istanbul pour se rapprocher des huitièmes de finale ? D’autant que malgré une période plus difficile, la saison lyonnaise est loin d’être mauvaise, avec un podium encore à portée de tir (trois points séparent les Gones de Lille, 3e) et ce très bon parcours européen. « Nous avons besoin que les joueurs se concentrent sur le plan de jeu, et sa personnalité était juste à ce moment-là. Il continue d’être la bonne personne en ce moment. Jusqu’ici, tout va bien »a conclu Textor il y a dix jours. Et puis au pire, Sage peut toujours demander conseil à José Mourinho pour savoir quoi faire de sa carrière et comment durer sur un banc.

L’hymne à João

 
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