Justin Barron en feu à Nashville : les médias montréalais sans voix

Il n’y a pas si longtemps, Justin Barron était la cible de toutes les critiques à Montréal.

Enflammé par les médias et les partisans, le jeune défenseur était devenu l’incarnation d’un échange jugé à sens unique en faveur du Canadien de Montréal.

Il a été moqué, qualifié d’erreur et applaudi pour Kent Hughes pour avoir «volé» les Predators de Nashville en obtenant Alexandre Carrier en retour.

Cependant, la réalité est en train de changer… et personne à Montréal ne semble s’en rendre compte.

Lors des derniers matchs, Justin Barron a commencé à montrer pourquoi les Predators parient sur lui.

En quatre matchs, il a marqué deux buts, accumulé un différentiel de +2 et joue désormais près de 20 minutes par match.

Son but hier était magnifique.

D’autant plus que les Predators, qui ont perdu 5-1 contre les Sharks, ont effectué une remontée spectaculaire dans une victoire de 7-5.

Un véritable revirement pour un joueur envoyé en tribunes il y a seulement quelques semaines.

Barron est devenu un défenseur mobile, responsable dans sa zone et capable d’apporter un apport offensif important.

Sa facilité à relancer le jeu et sa capacité à soutenir l’attaque sont enfin mises en valeur par le système de jeu des Predators.

Alors pourquoi ce silence radio du côté montréalais ?

Rappelons qu’à son départ, Barron était considéré comme un échec lamentable par les médias montréalais.

Jugé trop lent, trop hésitant et incapable de rivaliser avec la jeune brigade défensive du CH, il est relégué au rôle de septième défenseur.

Pire encore, ses erreurs ont été scrutées et utilisées comme munitions par les analystes pour justifier son départ.

En arrivant à Nashville, le cauchemar a continué. Critiqué pour ses mauvaises décisions, son manque de régularité et son positionnement discutable, Barron semblait être un joueur en détresse.

De nombreux observateurs sont allés jusqu’à affirmer que sa carrière dans la LNH était au bord de l’extinction.

Et pourtant, aujourd’hui, le vent tourne.

Pourquoi personne ne parle de son retour ?

Si les médias montréalais n’ont pas tardé à souligner chaque faux pas de Barron, ils restent étrangement silencieux maintenant que les choses s’améliorent pour lui.

Pour quoi? Parce que cela remettrait en question le récit selon lequel Kent Hughes a réussi un coup de maître en échangeant Barron contre Carrier.

Soyons clairs : Alexandre Carrier est un excellent défenseur, et son impact auprès du Canadien est indéniable. Mais il faut garder à l’esprit un facteur essentiel : Barron est beaucoup plus jeune que Carrier.

A seulement 23 ans, il lui reste encore une marge de progression considérable, là où Carrier, à 28 ans, est déjà dans la fleur de l’âge.

De plus, Barron a un potentiel offensif nettement supérieur à Carrier. Ce n’est un secret pour personne, Montréal a toujours eu du mal à développer ses jeunes défenseurs offensifs, préférant se concentrer sur des joueurs plus défensifs et responsables.

Avec Nashville, Barron a enfin trouvé un environnement qui lui permet d’exprimer tout son potentiel.

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Il est encore trop tôt pour désigner un gagnant dans cet échange. Alors que Montréal a sans doute bénéficié immédiatement de l’ajout de Carrier, Nashville pourrait très bien avoir le dernier mot à long terme avec Barron.

Les Predators, en pleine reconstruction, ont le luxe de donner du temps et des responsabilités à leur jeune défenseur.

Et pour l’instant, Barron tient ses promesses. Il devient un joueur polyvalent, capable de soutenir l’offensive tout en solidifiant sa couverture défensive, un atout précieux pour une équipe en transition.

Il est temps de lui rendre justice

Si les médias montréalais veulent être crédibles, ils doivent parler de cette résurgence. Bien sûr, Barron a connu des moments difficiles, mais il a travaillé dur pour se remettre sur la bonne voie et prouver qu’il avait sa place dans la LNH.

Il ne s’agit pas de prétendre que l’échange a été une erreur pour Montréal, mais simplement de reconnaître que Barron démontre qu’il a encore un brillant avenir devant lui.

Et qu’il faudra peut-être attendre quelques années avant de tirer des conclusions définitives sur cette transaction.

Justin Barron prouve qu’il reste un défenseur à surveiller. Les Predators ont investi en lui et cette confiance commence à porter ses fruits.

Pendant ce temps, Montréal devrait peut-être repenser sa façon de juger les jeunes joueurs et se rappeler que la patience est parfois la clé du succès.

Lors de son dernier match, Barron a connu un début de match difficile. Dans les premières minutes, il a commis un turnover coûteux qui a failli conduire à un but adverse.

Ce type d’erreur aurait pu signifier la fin de sa soirée à Montréal, où les entraîneurs n’ont jamais hésité à le mettre sur le banc après une bourde.

Mais à Nashville, l’approche est différente. L’entraîneur-chef Andrew Brunette n’a pas hésité à continuer de lui faire confiance.

Plutôt que de le reléguer au bout du banc, il lui a donné l’opportunité de se remettre ensemble et de prouver sa valeur. Et Barron n’a pas déçu.

Quelques instants plus tard, après avoir repris ses esprits, Barron a marqué un but crucial, contribuant ainsi à maintenir son équipe dans le match.

Il a terminé le match avec un différentiel de +2, prouvant qu’une erreur ne définit pas un joueur, mais plutôt la façon dont il réagit à cette erreur.

Le voyage de Barron vers Nashville est un voyage de courage. Au hockey, comme dans la vie, il est facile de tomber.

Ce qui compte vraiment, c’est d’avoir quelqu’un qui continue de croire en nous, qui nous tend la main malgré les moments difficiles. Nashville l’a bien compris, et aujourd’hui, Barron en récolte les fruits.

À Montréal, cette patience n’existait pas. Dès qu’il commettait une erreur, il était pointé du doigt, souvent réduit à regarder les matchs depuis le pont.

Dans une organisation en reconstruction qui prônait pourtant l’épanouissement des jeunes, Barron n’a jamais eu droit à ce filet de sécurité.

Le développement d’un jeune joueur n’est pas linéaire et il suffit parfois d’un peu de patience et de confiance pour qu’il atteigne son plein potentiel.

Le plus inquiétant dans cette affaire, c’est le manque total de reconnaissance de la part des médias montréalais. Eux qui étaient toujours prêts à critiquer Barron pour chacune de ses erreurs restent aujourd’hui étrangement silencieux face à ses progrès.

Pour quoi? Car reconnaître que Barron renaît à Nashville reviendrait à admettre que la transaction qui l’a envoyé chez les Predators mérite peut-être d’être analysée différemment.

Barron prouve qu’avec le soutien adéquat, il peut faire taire les critiques.

A suivre… et surtout à ne pas ignorer.

 
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