Colère excessive sur le banc du CH pour Brendan Gallagher

Alors que les Canadiens de Montréal traversent une période de succès, où l’énergie et l’enthousiasme semblent infecter chaque joueur, un seul visage reste sombre : celui de Brendan Gallagher.

Pas plus tard qu’hier, le vétéran de 32 ans a exprimé explicitement sa frustration en brisant son bâton en regagnant le banc, une scène qui en dit long sur son état d’esprit.

Le contraste est saisissant. Alors que l’enthousiasme règne au sein de l’équipe, que des joueurs comme Nick Suzuki, Cole Caufield et Kirby Dach brillent, Gallagher traverse l’une des périodes les plus sombres de sa carrière.

Le vétéran, autrefois le cœur et l’âme du Tricolore, semble désormais dépassé, incapable de retrouver son rôle essentiel dans une formation où la jeunesse et la vitesse prennent le dessus.

Avec seulement 5 points à ses 24 derniers matchs, Gallagher peine à justifier sa présence sur la glace, d’autant plus que son temps de jeu diminue de façon alarmante.

En octobre, il a joué en moyenne 14 min 32 s par match. Cette moyenne est tombée à 12:56 en janvier, faisant de lui l’un des attaquants les moins utilisés de l’équipe.

Le trio composé de Brendan Gallagher, Christian Dvorak et Josh Anderson constitue officiellement le troisième trio du Canadien, mais en réalité, il est traité comme un quatrième.

Huit des attaquants de l’équipe sont plus utilisés qu’eux cette saison, et seul Emil Heineman joue encore moins souvent que Gallagher.

Si Josh Anderson parvient à se démarquer par son échec-avant et sa capacité à créer des ouvertures grâce à sa vitesse, Gallagher semble complètement effacé.

Anderson, malgré une modeste production de 5 points lors de ses 14 derniers matchs, continue d’apporter une contribution visible sur le plan physique.

À l’inverse, Gallagher n’a récolté qu’un point lors de ses 10 derniers matchs, une statistique qui illustre bien son inefficacité offensive actuelle.

Christian Dvorak, également pointé du doigt pour sa production limitée, n’aide pas Gallagher à sortir de cette spirale.

Ensemble, ils forment une combinaison qui peine à s’imposer dans une équipe pourtant en plein essor.

Gallagher est désormais réduit à un rôle secondaire, une situation impensable il y a seulement quelques années.

Celui qui était autrefois le moteur émotionnel et physique du Canadien se retrouve désormais relégué au bas de l’échelle.

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Même si sa volonté et son éthique de travail sont toujours là, son corps semble incapable de suivre le rythme.

L’action de Gallagher hier soir, fracassant son bâton sur le banc, reflète une frustration bien plus profonde qu’un simple mauvais match.

Cela reflète un sentiment d’impuissance, une lutte contre le temps et les attentes. Gallagher n’est plus le joueur capable de changer le cours d’un match par son agressivité et son intensité.

Malgré des ajustements notables à son jeu cette saison, ces efforts ne se traduisent pas en points.

Et dans une LNH de plus en plus axée sur la production, il est difficile de justifier un salaire de 6,5 millions de dollars par année pour un joueur dont l’impact sur la glace diminue visiblement.

Le déclin de Brendan Gallagher soulève inévitablement des questions quant à son avenir avec le Canadien.

Avec un contrat qui court jusqu’en 2027, il est devenu un fardeau pour une équipe en reconstruction. Les rumeurs de rachats de contrats, déjà évoquées l’été dernier, refont surface.

Cette solution, bien que difficile sur le plan émotionnel, pourrait offrir à l’équipe une certaine flexibilité pour intégrer davantage de jeunes talents et accélérer la reconstruction.

Mais pour Gallagher, un rachat serait une sortie brutale, une conclusion indigne d’une carrière marquée par le sacrifice et la résilience.

Malgré tout, Brendan Gallagher reste fidèle à lui-même : un joueur qui n’abandonne jamais, même lorsqu’il est au bord du gouffre.

Mais dans une équipe qui avance à toute vitesse, Gallagher est à la traîne, incapable de retrouver son impact d’antan.

Son sourire absent, sa frustration palpable et sa performance en baisse sont autant de signes qu’un chapitre se termine. Le guerrier est fatigué et son corps semble lui dire qu’il est temps de passer à autre chose.

Alors que les Canadiens continuent de briller, Gallagher passe au second plan. Son héritage reste intact, mais son avenir est plus incertain que jamais.

Et dans une équipe en feu, être le seul joueur à ne pas sourire est peut-être la preuve la plus flagrante que la fin est proche.

 
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