Valentin Crettaz travaille à l’ombre des stars de la descente

Valentin Crettaz travaille à l’ombre des stars de la descente
Valentin Crettaz travaille à l’ombre des stars de la descente

Dans l’ombre des descendeurs suisses, tout un staff technique travaille, dont Valentin Crettaz depuis cet été. Agé de 37 ans, le Valaisan ne compte pas ses heures pour encadrer Marco Odermatt, Justin Murisier, Alexis Monney and Co., avec passion et dévouement. Rendez-vous dans le petit train jaune et vert qui mène aux sommets.

Valentin Crettaz a rejoint la direction de l’équipe suisse de vitesse l’été dernier. / Ski alpin / 4 min. / hier à 23h58

A Wengen, Valentin Crettaz trouve un endroit qu’il affectionne particulièrement. Pour son mythe bien sûr, mais aussi pour ses souvenirs d’enfance qu’il garde en mémoire. “Quand j’étais petite, je venais avec le club de ski de mon village assister à la course. Je me souviens de notre arrivée avec ce sous la Tête de Chien et cette ambiance de folie. Ce sont d’excellents souvenirs. C’est toujours quelque chose que l’on garde en soi.

Il faut dire que son amour pour le ski n’est pas nouveau. “Mes parents m’a mis aux skis quand j’étais toute petite, vers deux ans, et j’ai eu la chance d’habiter près des pistes. Chaque week-end, nous étions à skis. J’ai toujours aimé la neige, j’ai toujours aimé être dehors, j’ai toujours aimé me lever tôt« .

Et ça tombe bien, car en Coupe du Monde, on ne fait pas la grasse matinée. « Nous nous réveillons quand il fait encore nuit. Nous prenons le petit déjeuner puis nous partons sur les pistes faire des reconnaissances avec le jury. Je m’occupe également de mesurer la température de la neige et l’humidité pour les transmettre ensuite aux militaires afin qu’ils puissent préparer des skis rapides pour la course.»

La journée ne fait que commencer. Valentin Crettaz retrouve les pistes pour faire une nouvelle reconnaissance, mais cette fois avec les athlètes. « J’ai la chance cette année d’être au Hundschopf, au Minschkante et au Canadian Corner. Nous analysons avec les athlètes la meilleure ligne à avoir pour la course. Lors de celle-ci, nous observons et donnons des informations au départ sur des lignes que nous pourrions améliorer et que nous n’avions pas forcément vues lors des reconnaissances. Après la remise des prix, la journée se termine par une analyse vidéo afin de préparer nos athlètes pour la course du lendemain. se couche souvent très tard.»

Ce sont des émotions fabuleuses

-
Valentin Créttaz

Mais ces longues journées ne sont pas vaines. Quelle plus belle récompense que la réussite de ses protégés ? “Ce C’est des émotions fabuleuses d’avoir tous ces résultats, mais mes patrons me disaient encore l’autre jour : « tu sais, ce n’est pas tout le temps comme ça, ce n’est pas à chaque course qu’on fait un doublé. Il faudra aussi, le jour où les choses iront un peu moins bien, être prêts à retourner au travail et essayer de faire le plus possible pour que les choses fonctionnent à nouveau. Mais c’est vrai que c’est juste fabuleux. il admet.

Et de conclure par une anecdote plutôt drôle. « On s’est posé la question tout l’été et cet automne, quand on a vu que nos gars étaient si proches à l’entraînement. Une fois, c’était un qui gagnait les manches, une fois, c’était un autre. On s’est posé la question de savoir si on était mauvais, moyen ou si ça allait bien et je pense que là, on peut vraiment dire qu’on a pris le bon train. il a souri.

Wengen, Floriane Galaud

suisse

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

-

PREV De Bock – Szalaï – Marloye – Rodrigues – Szalaï – Diallo
NEXT l’ancien entraîneur Vahid Halilhodzic reçu une standing ovation lors de la projection d’un documentaire sur sa vie