Nous sommes à la veille de la demi-finale de Coupe de Belgique entre Anderlecht et Anvers. Jonas De Roeck s’est présenté à la presse.
Après avoir tous deux souffert dans le bac à sable du Beerschot à la reprise, Anderlecht et Anvers s’affronteront en Coupe demain. Pour les Mauves, c’est sans doute le chemin le plus court pour remporter leur premier trophée depuis huit ans. Mais d’un autre côté, Anvers a fait de la compétition une spécialité : il a disputé les deux dernières finales.
« Je pense que le nul a souvent été en notre faveur » relativise Jonas De Roeck. « Dans le passé, on avait plus de surprises. La différence entre les séries amateurs et professionnelles était alors plus mince qu’elle ne l’est aujourd’hui”, explique-t-il, dans des propos relayés par Het Nieuwblad.
Mais quand on l’interroge sur les mauvais moments qu’a traversés Anderlecht (les Mauves restent sur un bilan de 0 sur 9) en fait le meilleur moment pour aller au Lotto Park, sa réponse éclate : « Non, ce n’est pas un hasard si Anderlecht est en demi-finale et compte un point de plus que nous au championnat. Ils ont quelques blessures, mais il y a suffisamment de qualité dans le noyau.
Prêt à jouer un tour à ses anciennes couleurs
De Roeck connaît bien le Sporting pour y avoir été entraîneur de 2018 à 2021 (d’abord avec les U21 puis comme assistant de Fred Rutten, Franky Vercauteren et Vincent Kompany) : « Un joueur comme Dreyer est très dangereux. Si l’on pense que « c’est le moment idéal pour aller à Anderlecht, la sous-estimation nous attend. Jouer là-bas est toujours difficile. Nous devons être prêts à tenter notre chance.
Contre le Beerschot, leAnvers alignés dans une défense à trois. Anderlecht doit-il s’attendre à un tel système ? De Roeck n’a pas levé le voile : “Je regarde la forme physique de mes joueurs et les forces et faiblesses de l’adversaire.”