Ce texte, adopté par 218 voix pour (dont deux élus démocrates) et 206 contre, se dirige désormais vers le Sénat, où son sort est incertain.
Il interdit aux établissements d’enseignement qui reçoivent des fonds fédéraux « de permettre à un homme de participer à une activité ou à un programme sportif destiné aux femmes ou aux filles ».
Avant de préciser que le sexe est défini comme celui attribué à la naissance.
Le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a salué le vote, le qualifiant de « grand jour pour les femmes en Amérique ».
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Donald Trump a fait de la question des droits des transgenres un aspect central de sa campagne présidentielle de 2024.
« D’un simple trait de plume, dès le premier jour, nous mettrons fin à la folie transgenre », assurait fin décembre le président élu.
Il a ainsi affirmé qu’il signerait « des décrets pour mettre fin aux mutilations sexuelles des enfants, exclure les personnes transgenres de l’armée et les exclure des écoles primaires, collèges et lycées ».
Au cours de sa campagne, il a déclaré vouloir « empêcher les hommes de participer aux sports féminins », arguant que la présence de femmes transgenres dans ces compétitions représentait un danger pour les autres participants.
La présence même des personnes transgenres dans l’espace public, leur participation à des compétitions sportives et leur accès aux soins de transition avant l’âge de la majorité suscitent de vifs débats au sein de la société américaine.
Avec l’AFP