La FIFA décide de ne pas répondre à l’USMA !


Algérie
– Réda Abdouche, ancien directeur général de l’USM Alger, a récemment fait des déclarations retentissantes concernant plusieurs événements ayant marqué son passage à la tête du club. Revenant sur des épisodes mouvementés, il n’a pas hésité à pointer certaines injustices et décisions controversées, notamment liées à l’affaire USMA RS Berkane.

Abdouche a d’abord évoqué le départ inattendu d’Abdelhak Benchikha, ancien entraîneur de l’USMA, soulignant les circonstances tumultueuses de sa démission. « Juste après le départ de Charef, nous avons recruté Abdelhak Benchikha comme entraîneur. Mais quand il a décidé de démissionner, j’étais à l’hôpital. Il a d’abord affirmé que des partisans de l’USMA l’avaient insulté, avant de se rétracter. C’est comme ça qu’il a jeté l’éponge. il a révélé.

Ce départ a laissé un goût amer, car il intervient dans un contexte où l’USMA cherchait à retrouver une stabilité. Pour Abdouche, cet épisode illustre les tensions qui peuvent émaner des attentes parfois excessives des supporters et des contestations internes au sein du club.

Le conflit avec la CAF et la RS Berkane

Abdouche a également abordé le litige qui oppose l’USMA à la CAF et le club marocain du RS Berkane, un dossier qui continue de faire couler beaucoup d’encre. « Le TAS ne pourra pas se prononcer contre l’USMA, car toutes les lois sont en notre faveur. Il ne faut pas intégrer la politique dans le sport, et RS Berkane avait porté un maillot à connotation politique, dont une fausse carte du Maroc », dit-il.

Pour Abdouche, la responsabilité de cette situation incombe à certaines commissions de la CAF. « Nous avons été retirés même si nous étions sur le terrain. Ce sont eux qui ont refusé de jouer à Alger. La CAF doit être sanctionnée par le TAS, mais la collusion entre la CAF et la FIFA, notamment lors des élections, complique tout. il a ajouté.

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Silence de la FIFA

Enfin, l’ancien dirigeant a regretté l’absence de réponse à une requête déposée auprès du comité d’éthique de la FIFA.
« Nous avons contacté cette autorité, mais nous n’avons pas eu de réponse. »

Ces déclarations montrent à quel point les défis auxquels est confronté l’USM Alger, tant sur le plan sportif que juridique, restent complexes et profonds. Abdouche reste cependant convaincu que le club finira par obtenir justice dans cette affaire.

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